Législatives : comment la Nupes ou Ensemble ! pourraient décrocher une majorité absolue au second tour

A. Gindre
Publié le 13 juin 2022 à 13h04, mis à jour le 13 juin 2022 à 16h59

Source : JT 13h Semaine

Le premier tour des élections législatives a eu lieu dimanche.
Un scrutin qui livre de nombreux enseignements, notamment sur la possibilité, pour les deux formations en tête, de décrocher une majorité absolue.
Adrien Gindre, chef du service politique de TF1 et LCI, fait le point.

Le décryptage du premier tour des élections législatives continue, au lendemain du premier tour du scrutin. La majorité présidentielle Ensemble ! est devant au premier tour en nombre de suffrages, avec un léger avantage par rapport à la coalition Nupes. Rappelons toutefois que Jean-Luc Mélenchon souhaite devenir Premier ministre par le biais des élections législatives. A-t-il encore une chance de l'obtenir ?

"Le plus probable, actuellement, c'est une majorité relative"

Le leader Insoumis "va encore le dire, mais c'est pratiquement hors d'atteinte, désormais. Il faudrait que la gauche - là où elle s'est qualifiée - l'emporte dans plus de 7 cas sur 10 pour avoir une majorité absolue. C'est énorme, et c'est une performance inimaginable, vu l'absence de réserve de voix", souligne, en plateau du 13H de TF1, Adrien Gindre, chef du service politique de TF1 et LCI.

L'idée d'une majorité absolue en faveur du président "n'est pas simple non plus", poursuit le journaliste. "C'est pratiquement le même chiffre que pour la gauche : il faudrait qu'Ensemble ! l'emporte dans quasiment 7 cas sur 10." Dès lors, "le plus probable, actuellement, c'est ce qu'on appelle une majorité relative : le plus gros groupe à l'Assemblée, mais sans pouvoir décider de tout, tout seul", poursuit Adrien Gindre.

Dès lors, sur quoi va se jouer la campagne cette semaine, avant le second tour ? "Sur la capacité à mobiliser son propre électorat", explique aussi le chef du service politique de TF1 et LCI. "Dimanche, Jean-Luc Mélenchon a davantage mobilisé ses électeurs de la présidentielle qu'Emmanuel Macron. C'est un comble. Le problème, pour le chef de l'État, c'est qu'il est à l'étranger à partir de mardi. Les candidats de sa majorité vont donc devoir, en grande partie, se débrouiller tout seuls".


A. Gindre

Sur le
même thème

Tout
TF1 Info