Les syndicats, qui espèrent mobiliser fortement ce samedi 11 février, sont prêts à durcir le mouvement.L'intersyndicale s'est dite préparée à "mettre la France à l'arrêt" le 7 mars, si le gouvernement ne retirait pas sa réforme.Quelle suite et quel calendrier pour le reste de la mobilisation ? TF1info fait le point.
Une heure avant que le cortège parisien ne s'élance ce samedi 11 février à 13 heures, à l'occasion de la quatrième journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites, l'intersyndicale s'est dit prête "à durcir le mouvement" et à "mettre le pays à l'arrêt le 7 mars" si le gouvernement et le Parlement "restent sourds".
Le 16 février : cinquième acte
Les huit principaux syndicats ont confirmé ce samedi leur appel à un cinquième acte le 16 février prochain. Pour cette cinquième journée de mobilisation, les leaders de l'intersyndicale ont prévu de manifester ensemble à Albi.
Le 7 mars : vers une grève reconductible ?
La sixième journée de mobilisation, le 7 mars, est pensée comme le point d'orgue de cette contestation. Ce sera peut-être également le début d'une grève totale et reconductible si le gouvernement persiste dans sa réforme, comme l'ont annoncé les syndicats.
De son côté, l'intersyndicale CGT - FO - UNSA - CFE-CGC, a d'ores et déjà appelé à une grève reconductible à partir du 7 mars. "Si le gouvernement n'entend toujours pas la détermination des travailleurs, de la jeunesse et de tous ceux qui soutiennent ce mouvement (...), il devra assumer le blocage de l'économie dans notre pays", explique-t-elle dans un communiqué.
Cette annonce "d'un durcissement le 7 mars, ça laisse un peu de temps s'ils veulent réagir", a affirmé ce samedi le numéro un de la CFDT, Laurent Berger, ajoutant qu'"on est pas dans la logique de grève reconductible". Son homologue de la CGT Philippe Martinez a souligné que "la balle (était) dans le camp" de l'exécutif.
Le 8 mars : des actions envisagées
À l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, l'intersyndicale envisage également des actions "pour mettre en évidence l'injustice sociale majeure de cette réforme envers les femmes". La réforme portée par le gouvernement est en effet pointée du doigt par l'opposition comme étant particulièrement défavorable aux femmes.
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