Depuis l'annonce de candidature d'Emmanuel Macron, la candidate du Rassemblement national accentue la pression sur son concurrent.Transformant sa campagne en referendum pour ou contre le président.
Elle avait suspendu ses déplacements le temps de trouver ses parrainages. Marine Le Pen, de retour en campagne, a choisi la Camargue. Au Grau-du-Roi, il y a 5 ans, la candidate du Rassemblement national est arrivée en tête des premiers et seconds tours de l'élection présidentielle. Alors, quoi de mieux pour se remettre en selle qu'un retour en terrain conquis sur des thèmes familiers, comme l'élevage, la promotion des traditions locales. Aucune surprise ce samedi matin, la candidate n'avait pas pris de risque.
"Enlever Macron" lui souffle-t-on. Marine Le Pen en fait un argument de campagne. La stratégie est assumée et parfois plus présente que la défense de son programme. "Je n'ai pas attendu que son entrée dans la campagne pour le faire. Vous savez très bien que dans l'intégralité des meetings que je fais, je montre que mon adversaire, c'est Emmanuel Macron", explique-t-elle. Cela résume la trame de son discours prononcé quelques heures plus tard.
En meeting à Aigues-Mortes, devant quelques centaines de militants, Marine Le Pen fait le bilan du quinquennat : sécurité, libéralisme, immigration. Elle reproche aussi au président sortant son manque d'entrain pour la campagne. La candidate le sait, l'anti-macronisme cimente facilement son électorat. Marine Le Pen arrive à installer son match avec Emmanuel Macron. À 36 jours de l'élection, tous les sondeurs la voient au second tour, mais sans jamais remporter la partie.
TF1 | Reportage C. Colin, M. Desmoulins, A. Chomy
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