VIDÉO - "Monsieur Macron est certain de perdre" la bataille des retraites, prévient Mélenchon

par S.M
Publié le 31 janvier 2023 à 12h05

Source : TF1 Info

Depuis Marseille, Jean-Luc Mélenchon promet qu'il y aura "un avant et un après 31 janvier".
Les "nouvelles formes de combat" contre la réforme des retraites annoncent "la puissance du mouvement".
"Tout ce que Macron est en train de faire, c'est de nous faire perdre du temps, de l'énergie et de l'argent", tacle-t-il.

Le ton monte d'un cran contre la réforme des retraites. Alors que des milliers de Français sont attendus dans les rues, ce mardi 31 janvier, pour la deuxième journée de mobilisation interprofessionnelle contre le texte explosif du gouvernement, Jean-Luc Mélenchon promet qu'il y aura "un avant et un après cette date du 31 janvier". 

Depuis Marseille, l'ex-candidat Insoumis à la présidentielle estime entrer "dans une nouvelle phase", marquée par de "nouvelles formes de combats", ajoute Jean-Luc Mélenchon, évoquant l'abaissement - illégal - par les syndicats des tarifs de l'énergie pour certains professionnels, comme les boulangers. "Ce sont des formes magnifiques de solidarité interprofessionnelle qui nous annoncent la puissance du mouvement qui est en train de s’amorcer" estime-t-il.

Macron fait "perdre du temps, de l'énergie et de l'argent"

Dans ces conditions, "nous sommes en train de vivre une journée historique", ajoute Jean-Luc Mélenchon, saluant une "forme d’insurrection citoyenne" pour le "droit à mener une existence humaine". Selon lui, "Monsieur Macron est certain de perdre. Tout ce qu’il est en train de faire c’est de nous faire perdre du temps à tous, de l’énergie et de l’argent. Sa réforme, personne n'en veut. Plus les jours passent, plus l'opposition augmente. Et plus il monte le ton", déroule encore Jean-Luc Mélenchon.

"Maintenant, il [Macron] nous menace d'une dissolution. Je lui dis chiche, pour voir. Votons pour une fois, pour savoir si nous voulons ou non de cette retraite à 64 ans", ajoute-t-il, mettant au défi "les autres partis d'opposition, et même une partie de la majorité", de proposer un référendum, ce que la Nupes compte proposer à l'Assemblée dès lundi prochain. L'Insoumis défend le référendum comme "le moyen pour régler pacifiquement, tranquillement et démocratiquement cette question" des retraites. "Le seul obstacle porte un nom : c’est Monsieur Macron et Madame Elisabeth Borne. Sans ces deux là, tout se passerait tranquillement", tacle encore l'ex-député des Bouches-du-Rhône. 


S.M

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