Emmanuel Macron a condamné l'agression de l'un des petits-neveux de son épouse, lundi 15 mai à Amiens.Il qualifie cet acte d'"inacceptable" et d'"inqualifiable".Dans le même temps, le chef de l'État salue le soutien unanime de la classe politique.
"La violence n'a pas sa place en démocratie". Ce mardi 16 mai, Emmanuel Macron a fustigé l'agression de l'un des petits-neveux de son épouse Brigitte Macron, en marge d'une manifestation contre la réforme des retraites. Il juge cet acte "inacceptable" et "inqualifiable", en marge d'un sommet du Conseil de l’Europe en Islande.
"En tant qu'oncle, je considère ces actions comme absolument inacceptables et en tant que président de la République (...) inqualifiables", a-t-il déclaré. "Il a été agressé parce que c'est notre petit-neveu", a insisté le chef de l’État, en précisant l'avoir appelé lundi soir avec son épouse peu après l'agression pour lui exprimer son "soutien" ainsi qu'à "la famille".
Jean-Baptiste Trogneux, 30 ans, patron de la célèbre chocolaterie du même nom a été "confronté à la brutalité, la violence et la bêtise", a jugé le chef de l'État face aux journalistes. "Avec beaucoup de courage, ce jeune papa s'est interposé pour protéger sa boutique", a-t-il ajouté."Je lui redis tout mon soutien", assure-t-il.
Tous les responsables politiques doivent continuer de condamner la violence.
Emmanuel Macron
"Aucune forme de violence ne se justifie parce que la violence verbale amène à la violence physique et la violence contre les biens conduit à la violence contre les personnes", a-t-il affirmé.La justice aura à se prononcer", a ajouté le président de la République. "Nous continuerons à nous battre contre toute forme de violence, d'où qu'elle vienne."
L'ensemble de la classe politique a condamné cet acte de violence. Une image de "concorde", saluée par le chef de l'État. "Je remercie toutes celles et tous ceux qui ont eu des mots de soutien, de solidarité, de respect", a-t-il déclaré. "Aucune forme de violence ne se justifie", a expliqué Emmanuel Macron. "Tous les responsables politiques doivent continuer de condamner la violence et ceux qui justifient parfois la violence. Je pense que cette concorde doit aussi nous permettre d'éviter que ces débordements puissent arriver", a-t-il souligné.
Il a aussi eu une pensée pour les élus qui "parce qu'ils ont des responsabilités sur le terrain font l'objet d'agressions et d'attaques". Le maire de Saint-Brevin-les-Pins (Loire-Atlantique) a démissionné après avoir été visé par un incendie criminel pour avoir approuvé un projet de centre d'accueil de demandeurs d'asile dans sa commune.
Plus tôt dans la journée, Brigitte Macron avait dénoncé, dans une déclaration transmise à l'AFP, "la lâcheté, la bêtise et la violence" des agresseurs de son petit-neveu, quelques minutes après l'interview du chef de l'État au 20H de TF1.
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