La Fondation Abbé-Pierre a présenté son rapport sur l'état du logement en France.L'occasion pour certains candidats à la présidentielle de présenter leur programme.Mais interrogée sur ses propositions, Christine Taubira s'est retrouvée en difficulté, parfois incapable de répondre précisément aux questions.
De mention bien plus lors de la primaire populaire à "floue". Présente mercredi, comme Fabien Roussel, Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot, à la Fondation Abbé-Pierre pour proposer des solutions sur la question du mal-logement, Christiane Taubira s'est retrouvée en difficulté face à ces interlocuteurs.
Les différents candidats de gauche se sont succédés sur scène, prenant la parole en tribune avant d'être interrogés sur leurs propositions. Un exercice auquel la nouvelle candidate à gauche a eu beaucoup de difficultés. Ses réponses ont même été jugées "floues" par les internautes qui ont pu suivre le débat en ligne.
Des hésitations durant tout l'entretien
Une séquence a fait particulièrement réagir. Évoquant la question des minima sociaux et de la pauvreté, Christiane Taubira annonce son souhait d'augmenter le RSA de 30%. Face à cette proposition, un de ses interlocuteurs fait valoir qu'en augmentant à un tel niveau le revenu de solidarité active, les bénéficiaires restaient malgré tout sous le seuil de pauvreté. Ce à quoi la candidate investie par la Primaire populaire au scrutin majoritaire avec la mention "bien plus" a eu du mal à répondre, bredouillant des éléments de réponse qui n'ont pas convaincu les internautes qui écoutaient ce "grand oral".
En effet, ces hésitations se sont répétées durant l'entretien. À la fin de chaque intervention des candidats, internautes et auditeurs dans la salle ont donné leur appréciation de l'exposé. Pour Christiane Taubira, les propositions ont été jugées "floues", "brouillon", "blabla", "creux". Certains ont mis en avant "pas de chiffres", "pas de programme". Plus tard, la candidate a tenté de se rattraper en publiant son programme sur le logement sur les réseaux sociaux.
Mes propositions pour lutter contre le fléau du #MalLogement en France. • Encadrement des loyers • Garantie universelle des loyers • Augmentation des APL • Rénovation thermique des logements 👉 https://t.co/WP2lrNh5Jm Déroulez ⬇️ — Christiane Taubira (@ChTaubira) February 2, 2022
Pour autant, cette prestation n'a pas manqué de faire réagir, et en premier lieu, ses adversaires politiques. Tandis que le candidat communiste Fabien Roussel a pu prendre sa défense, assurant magnanime, que "ne pas réussir à 100% un débat cela nous arrive à toutes et tous", les soutiens de Jean-Luc Mélenchon ont mis en avant la prestation de leur candidat, jugée "brillant", "concret", "humaniste", "convaincant" ou "précis".
Les différents candidats qui se sont succédés avaient cependant beaucoup de points communs. Tous ont ainsi défendu la nécessité d'accélérer la rénovation énergétique des bâtiments. Fabien Roussel propose la rénovation de 700.000 logements par an, Yannick Jadot veut investir 10 milliards d'euros. Pour autant, sur cette proposition comme pour d'autres, Christiane Taubira a, une nouvelle fois, refusé de s'engager sur des objectifs chiffrés.
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