"Je ne traiterai jamais Eric Zemmour comme un adversaire", affirme Marine Le Pen au 20h de TF1

Publié le 13 septembre 2021 à 7h58, mis à jour le 13 septembre 2021 à 8h29

Source : TF1 Info

CAMPAGNE - Dimanche soir, la désormais ancienne présidente du Rassemblement national a réitéré sa volonté de ne pas traiter Eric Zemmour, dont la candidature à la présidentielle semble de plus en vraisemblable, comme un ennemi.

Face à l'hypothèse d'une candidature du polémiste Eric Zemmour, Marine Le Pen a estimé dimanche soir sur TF1 qu'elle n'a "pas d'adversaires dans le camp de ceux qui croient en la France". "Il y a un grand clivage entre ceux qui croient en la France et ceux qui n'y croient plus", poursuit la candidate soutenue par le RN. 

"Je pense qu'Eric Zemmour fait partie de ceux qui croient en la France. Nous avons des divergences, mais on gagne dans l'union et pas dans la division. Je ne le traiterai jamais comme un adversaire. Je pense qu'il devrait réserver ses attaques à Emmanuel Macron.", a-t-elle affirmé.

Un peu plus tôt dans la journée, Marine Le Pen a fait un énième appel du pied au polémiste d'extrême droite. À Fréjus, la candidate du RN a défendu la "civilisation" française et ses "libertés", dans un clin d'œil identitaire à Eric Zemmour. "Il n'y aura que deux alternatives" en 2022, "soit la dilution de la France par déconstruction et submersion (migratoire), soit le sursaut salutaire qui fera entrer la France dans le troisième millénaire autour de l'idée de Nation", a ajouté Mme Le Pen, dans une allusion à la théorie du "grand remplacement" si chère à Zemmour, dont elle ne partage pas l'aspect complotiste.

"En France, les Français ont le droit de vivre comme des Français. Les délinquants seront mis hors d'état de nuire, les délinquants français en prison, les étrangers dans l'avion", a-t-elle promis, sans aller jusqu'à la "remigration", qui vise à renvoyer tous les étrangers, délinquants ou non, dans leur pays d'origine, préférée par Eric Zemmour.


La rédaction de TF1info

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