VIDÉO - Pouvoir d’achat : le match des solutions des candidats à la présidentielle

par La rédaction de TF1info | Reportage TF1 : Camille Colin et Justine Cassard.
Publié le 3 février 2022 à 17h27, mis à jour le 3 février 2022 à 18h33
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Source : JT 20h Semaine

À bien écouter les Français ces derniers mois, le pouvoir d'achat arrive en tête de leurs priorités.
Une préoccupation que les candidats à l'élection présidentielle ont bien comprise.
TF1 a comparé leurs propositions sur le sujet.

Sondage après sondage, le pouvoir d'achat reste la préoccupation n°1 des Français. Avec une forte inflation et la flambée des prix de l'énergie, il ne manque pas d'être un des thèmes majeurs de la course à l'Élysée. Chaque candidat à la présidence de la République promet des solutions pour soulager le portefeuille des Français, en jouant sur les prix ou sur les salaires. Seules diffèrent les méthodes pour y parvenir. Le 20H de TF1 fait le tour des offres de plusieurs prétendants à l'Élysée dans la vidéo en tête de cet article.

A gauche, les employeurs doivent augmenter les salaires

Absolument tous les candidats à la présidentielle proposent d'augmenter les salaires. Comme ses concurrents de gauche, le communiste Fabien Roussel promet d'augmenter d'abord les plus bas revenus. Il propose ainsi 231 euros d'augmentation du SMIC mensuel, contre 200 euros pour Anne Hidalgo et 131 euros pour Jean-Luc Mélenchon. A chaque fois, ces hausses seraient financées intégralement par l'entreprise. Le candidat de LFI envisage aussi de ramener les écarts de salaire dans une même entreprise à un rapport maximal de 1 à 20 entre le plus haut et le plus bas revenu.

À droite, c'est l'État qui paie

Et même la droite s'y met, mais avec une autre philosophie. Si Valérie Pécresse, elle aussi, souhaite un effort de l'employeur, elle assure que pour l'essentiel, c'est l’État qui paiera. "Je vais enlever un certain nombre de cotisations qui pèsent sur les salaires bruts des Français", a expliqué récemment la candidate de LR, "pour leur redonner directement du pouvoir d'achat". Pour compenser ce manque à gagner pour les caisses de l'État, elle promet "des économies et des réformes". Valérie Pécresse ne cible pas uniquement le SMIC, mais les quelque 12 millions de Français qui gagnent jusqu'à 2,2 fois sa valeur.

À l'extrême-droite, Eric Zemmour et Marine Le Pen promettent également d'augmenter les salaires de 8 à 10%, eux aussi par des baisses de charges. Pour la candidate RN, c'est l'immigration "qui a sans cesse tiré [les salaires] vers le bas". Eric Zemmour imagine de reverser un 13ᵉ mois aux bas salaires, prélevé sur les cotisations sociales versées au cours de l'année, une méthode qu'il estime indolore pour les entreprises.

L'économiste Stéphanie Villers arbitre pour TF1 ce match des promesses de campagne, et explique que chacune présente sa part de risques. Pour elle, l'augmentation des salaires telle qu'elle est proposée par la gauche risque de générer une répercussion par les entreprises sur les prix des produits. "Là, le risque serait d'entretenir l'inflation", juge-t-elle. Le scénario des candidats de droite, estime-t-elle par ailleurs, induit que "l'État va devoir compenser en augmentant les impôts, par exemple la TVA". Dans les deux cas, des conséquences contre-productives pour le pouvoir d'achat.

Autre piste : agir sur les dépenses des Français

Pour restaurer le pouvoir d'achat, une autre solution serait d'agir directement sur les dépenses des Français, par exemple sur leur facture énergétique. En pleine flambée des prix, chaque candidat y va de sa solution. Yannick Jadot propose ainsi un chèque de 400 euros pour les six millions de familles les plus en difficulté. Pour Marine Le Pen, c'est la TVA sur les énergies qui doit baisser drastiquement, de 20 à 5,5%. Pour un résultat qui selon ses estimations avoisinerait la promesse du candidat EELV : 350 euros d'économies par an et pour tout le monde.

Pour l'économiste Stéphanie Villers, c'est justement le point faible du raisonnement de la candidate RN: "Le milliardaire qui fait son plein d'essence va pouvoir en profiter, de cette baisse des prix par la TVA, autant que les plus modestes". Le ciblage du candidat écologiste lui paraît plus pertinent : "Là, on arrive à une réponse plus adaptée à la situation actuelle".  

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Dans cette foire aux idées contre la vie chère, Jean-Luc Mélenchon va plus loin : il propose de bloquer le prix de certains produits essentiels, comme les pâtes, l'huile, les fruits et les légumes.


La rédaction de TF1info | Reportage TF1 : Camille Colin et Justine Cassard.

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