Lors de son passage sur TF1 dans "La France face à la guerre", lundi soir, Valérie Pécresse a été interrogée sur l'accueil des réfugiés ukrainiens.Lorsque Anne-Claire Coudray rappelle que la candidate des Républicains "préfèrerait que cet accueil se fasse dans les pays limitrophes", Valérie Pécresse se défend de n'avoir "absolument pas dit cela".Elle a pourtant tenu ces propos dix jours plus tôt.
La France doit-elle accueillir une partie des réfugiés ukrainiens qui fuient la guerre ? C'est la question posée lundi soir à huit candidats à l'élection présidentielle, réunis tour à tour sur le plateau de TF1 dans l'émission "La France face à la guerre", présentée par Anne-Claire Coudray et Gilles Bouleau.
Au moment d'évoquer cette thématique avec Valérie Pécresse, la journaliste de TF1 a d'abord rappelé que la candidate des Républicains "préfèrerait que cet accueil se fasse dans les pays limitrophes". La présidente de la région Île-de-France a alors immédiatement réagi, assurant n'avoir "absolument pas" tenu ces propos. "Vous confondez avec Éric Zemmour, je n'ai pas du tout dit ça", a rétorqué Valérie Pécresse (voir vidéo en tête de cet article).
"Préférable d'organiser leur accueil dans les pays limitrophes", déclarait-elle le 4 mars
"J'ai dit qu'il fallait aider les pays limitrophes à accueillir (les réfugiés) parce que ce sont eux les premiers concernés et que les Ukrainiens allaient plutôt se déplacer à côté de chez eux dans l'espoir de revenir dans leur pays", a-t-elle expliqué. "C'est tout ce que j'ai dit. Je n'ai absolument pas dit l'inverse."
Anne-Claire Coudray fait pourtant référence à un entretien accordé par la candidate LR le 4 mars dernier à France info. Interrogée sur la politique d'accueil des réfugiés qu'elle mettra en place si elle est élue présidente de la République en avril prochain, Valérie Pécresse avait exhorté la France d'être "au rendez-vous de sa tradition humaniste du droit d'asile". "Les Ukrainiens doivent avoir la protection qui s'attache à un pays en guerre, un pays menacé", avait-elle déclaré, avant de préciser qu'il serait toutefois "préférable d'organiser leur accueil dans les pays limitrophes pour qu'ils puissent rentrer chez eux le plus rapidement possible."
La candidate des Républicains a donc bien défendu l'idée selon laquelle les pays frontaliers de l'Ukraine doivent avant tout accueillir les réfugiés, contrairement à ce qu'elle a répondu sur TF1. En revanche, elle ne s'oppose pas à accueillir des Ukrainiens qui fuient le conflit, à l'exception des "étrangers qui étaient de passage en Ukraine" au début de la guerre.
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