NOUVELLE SOCIÉTÉ, NOUVELLE FRANCE - A deux jours du premier tour de la primaire de la droite et du centre, LCI fait le bilan de la campagne de Nathalie Kosciusko-Morizet.
Elle veut faire prendre à la France le nouveau tournant de la mondialisation. Candidate à la primaire de la droite et du centre, Nathalie Kosciusko-Morizet a fait une campagne placée sous le signe de la modernité. Un positionnement qui la place en concurrence directe avec Bruno Le Maire, candidat auto-proclamé du renouveau.
Comme en témoignent ses douze propositions, la benjamine de la primaire (43 ans) se veut libérale sur toute la ligne, autant sur les questions économiques que sociétales (réduction de la dépense publique, simplification de la fiscalité, baisse des charges, encouragement de l’écologie de proximité, instauration d’une démocratie participative).
Dure à cuire, elle n’hésite pas à tancer ses concurrents. Comme lors du débat du 13 octobre où elle proclamait : "Le recyclage, ça marche pour les déchets pas pour les idées". Ou lors d’un meeting organisé le 9 novembre à Paris : "Il y a un certain nombre de concurrents qui, sur les questions de société, sont aussi conservateurs qu’ils sont libéraux sur les questions économiques. Et moi je trouve ça un peu chinois".
Consciente que la présidence de la République est inaccessible, Nathalie Kosciusko-Morizet est toutefois parvenue à tirer son épingle du jeu lors de la campagne. Proche d'Alain Juppé, elle pourrait hériter d’un ministère d’envergure en cas de victoire du maire de Bordeaux.