Les débats sur le texte controversé doivent se poursuivent ce lundi au Sénat.C'est la veillée d'armes pour les opposants au projet-phare d'Emmanuel Macron qui veulent mettre la "France à l'arrêt" mardi.Alors que des débats chaotiques ont lieu, le texte initial a un peu évolué.
Semaine cruciale pour la réforme des retraites. Pendant que les débats sur le texte controversé doivent se poursuivre lundi au Sénat, c'est la veillée d'armes pour les opposants au projet-phare d'Emmanuel Macron qui veulent mettre la "France à l'arrêt" mardi, voire au-delà pour une partie d'entre eux. D'où cette question : le gouvernement peut-il faire des concessions sans perdre l’équilibre et donc faire passer son projet de loi sans faire usage de l’article 49.3 de la Constitution ?
Ce qui est sûr, c'est que les mobilisations ont eu un léger effet sur le projet de réforme des retraites du gouvernement. Le texte initial a évolué. Concernant les carrières longues, ceux qui ont commencé à travailler entre 20 et 21 ans pourront partir à la retraite à 63 ans. Le gouvernement a fait cette concession en février. "C’est une mesure qui coûtera entre 600 millions et un milliard d’euros par an, et qui concernera jusqu’à 30 000 personnes par an", souligne la cheffe du gouvernement dans une interview au JDD. Et "comme nous conduisons cette réforme pour assurer l’équilibre du système à horizon 2030, nous devrons trouver des voies de financement".
Un nouveau CDI pour favoriser l'emploi des seniors
Pour la retraite des femmes, il y aura bien un système de bonification pour les mères de famille. Les négociations se poursuivent pour connaître les détails. Autre dossier, ceux qui touchent de petites retraites. Au départ, seuls les nouveaux entrants devaient profiter d'une pension revalorisée. Finalement, ce sera aussi le cas pour les personnes déjà à la retraite, mais à condition d'avoir cotisé autour du SMIC toute sa vie.
Pour favoriser l'emploi des seniors, le Sénat a proposé un nouveau type de contrat à durée indéterminée de "fin de carrière" pour favoriser le recrutement de salariés âgés d'au moins 60 ans. Un contrat avec un abaissement des cotisations familiales pour les entreprises. Cette mesure, qui coûte 800 millions d'euros par an, est trop chère, répond le gouvernement. Contre l'avis du gouvernement et malgré l'opposition de la gauche, les sénateurs l'ont voté ce lundi (202 voix pour, 123 contre).
Quant à la question phare des "64 ans", reculera-t-on sur l'âge de départ ? Il n'en est pas question, répondent depuis le début Matignon et l'Élysée. Plus d'informations dans le sujet en tête de cet article.
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