VIDÉO - Motion de censure : que risque concrètement le gouvernement ?

par La rédaction de TF1info | Reportage Mathilde Guénégan, Lucas Zajdela, Philippe Vogel
Publié le 18 mars 2023 à 10h21

Source : JT 20h WE

L'exécutif savait que l'utilisation du 49.3 provoquerait une levée de boucliers.
Ce vendredi, deux motions de censure ont été déposées à l'Assemblée nationale.
Elles seront discutées lundi prochain.

À l'Assemblée cet après-midi, le calme tranche avec le bruit et la fureur de jeudi. Mais en coulisses, la bataille de la réforme des retraites continue. Renaud Labaye, député du Rassemblement national, vient de déposer la motion de censure de son groupe. Il y en aura donc deux, examinés lundi par l'Assemblée. Celle du Rassemblement national et celle d'un groupe de député centriste et ultramarin soutenu par la gauche.

Un nombre de voix difficile à atteindre

Le gouvernement peut imposer un texte, mais en réponse les députés peuvent donc le renverser. Pour cela, il faudra adopter l'une des deux motions de censure à la majorité absolue, soit 287 voix. Selon notre décompte, en additionnant les 149 députés de la Nupes, les élus du RN, les Centristes et les non-inscrits, ils sont actuellement 258.

Pour pousser le gouvernement à la démission, il faudrait donc le renfort d'au moins 29 députés LR, près de la moitié du groupe. Les appels du pied ont déjà commencé. Les Républicains, eux, se déchirent à nouveau. Leur patron, Eric Ciotti, appelle à ne pas voter la censure. Et ceux qui étaient opposés à la reforme sont divisés. Car en cas de censure, deux options s'offrent à Emmanuel Macron : nommer un nouveau gouvernement, ou dissoudre l'Assemblée.


La rédaction de TF1info | Reportage Mathilde Guénégan, Lucas Zajdela, Philippe Vogel

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