Quelques heures avant le début de la manifestation parisienne, l'intersyndicale de la RATP a appelé à une "grève reconductible à partir du 7 mars".Si le gouvernement n'entend pas la mobilisation nationale, "il devra assumer le blocage de l'économie dans notre pays", écrivent les syndicats.
"Peser encore plus fort et gagner le retrait de ce projet de loi." À l'occasion de la quatrième journée nationale contre la réforme des retraites ce samedi 11 février, l'intersyndicale à la RATP a appelé à la première grève reconductible du mouvement, à partir du 7 mars. "Convaincue de la nocivité pour les travailleuses et les travailleurs du projet de loi en cours sur l'avenir de nos retraites", l'intersyndicale - CGT, FO, UNSA, CFE-CGC - de la Régie autonome des transports parisiens, explique que "si le gouvernement n'entend toujours pas la détermination des travailleurs, de la jeunesse et de tous ceux qui soutiennent ce mouvement unitaire pour exprimer leur colère face à cette nouvelle injustice, il devra assumer le blocage de l'économie dans notre pays".
"Malgré le rejet d'une très large majorité de la population, le gouvernement reste bloqué sur sa réforme brutale, injuste et injustifiée", a-t-elle fustigé, dénonçant le "mépris affiché par ce gouvernement".
L'intersyndicale a appelé à se mobiliser non seulement ce samedi, mais aussi le jeudi 16 février, prochaine échéance du mouvement. Et "d'autre part, elle appelle à une grève reconductible à partir du 7 mars 2023 afin de peser encore plus fort et gagner le retrait de ce projet de loi".
Les syndicats prêts à "mettre la France à l'arrêt"
Vendredi, la CGT-Cheminots a également lancé un appel à la grève reconductible dès le 7 mars pour élever "au maximum la pression". Au niveau national, l'intersyndicale, réunie également ce samedi, a appelé à "mettre la France à l'arrêt" à partir du 7 mars. Si le gouvernement n'écoute pas, "le mouvement va se durcir", a prévenu de son côté Philippe Martinez, pour qui la mobilisation est un "avertissement" au gouvernement.
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TF1 Info