Réforme des retraites : Philippe Martinez se redit "opposé", sur LCI, à l'allongement de l'âge de départ

Publié le 22 septembre 2022 à 9h40
L'interview politique est présentée par Adrien Gindre du lundi au vendredi de 8h30 à 9h. Il reçoit un invité au cœur des enjeux politiques ou membre de la société civile.
L'interview politique est présentée par Adrien Gindre du lundi au vendredi de 8h30 à 9h. Il reçoit un invité au cœur des enjeux politiques ou membre de la société civile.

Le secrétaire général de la CGT a rappelé sur LCI, ce jeudi matin, son opposition à la réforme des retraites voulue par Emmanuel Macron.
D'après Philippe Martinez, l'exécutif ne donnerait pas de raisons suffisantes pour justifier cet allongement de l'âge légal de départ.
Le syndicaliste a par ailleurs estimé que les "concertations" du gouvernement n'en étaient pas.

Philippe Martinez ne dévie pas. Invité de L'Interview politique de LCI, ce jeudi 22 septembre, le secrétaire général de la CGT a réaffirmé son opposition ferme à la réforme de la retraite voulue par le gouvernement, et qui pourrait être incluse dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Il a rappelé que l'ensemble des syndicats y étaient opposés.

Ce qu'on combat, c'est l'objectif, quelle que soit la forme
Philippe Martinez

"Nous, on est opposés, comme une majorité de Français, à l'allongement du départ de l'âge à la retraite", a martelé Philippe Martinez, ajoutant : "Le gouvernement, lui, veut le faire. Il faut qu'il nous explique pourquoi, dans quel but, parce que ses arguments ne sont pas valables"

À propos des hésitations de la part de l'exécutif sur la manière dont le texte sera présenté législativement, le premier représentant de la CGT a rappelé la position de son syndicat : "Nous, ce qu'on combat, c'est l'objectif, quelle que soit la forme, parce que l'objectif du président de la République c'est de décaler l'âge de la retraite. C'est ça que nous combattons parce qu'on pense que ce n'est pas l'actualité".

Emmanuel Macron a justifié cet allongement de l'âge légal de départ à la retraite, sans trancher s'il serait fixé à 64 ou 65 ans, afin d'éviter que le système de financement des retraites par répartition soit déficitaire. Philippe Martinez, lui, a jugé qu'il fallait prendre le temps de réfléchir sur d'autres sources de financement. Or, malgré la concertation mise en avant par l'exécutif, le secrétaire général de la CGT a regretté que ses propositions ne soient pas écoutées. "Tous les syndicats sont contre cette mesure, c’est suffisamment rare pour être écouté", a-t-il encore insisté.


Aurélie LOEK

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