Invité de LCI ce jeudi, Bruno Le Maire a tenu à resserrer les rangs de la majorité avant l'arrivée du texte sur la réforme des retraites dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale."Lorsque c'est dur, il faut se rassembler", a lancé le ministre de l'Économie.
Il n'est pas chef de la majorité, mais l'appelle à s'unir. Quatre jours avant l'arrivée de la réforme des retraites dans l'hémicycle à l'Assemblée nationale, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, motive ses troupes. Le numéro 2 du gouvernement demande sur LCI aux députés élus en juin 2022 sur le programme d'Emmanuel Macron de se rassembler face aux oppositions hostiles au report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans.
"J'attends de la majorité qu'elle fasse bloc", lance Bruno Le Maire. "C'est lorsque c'est dur qu'il faut se rassembler. Ce n'est certainement pas le moment de s'éparpiller." Un appel réalisé quelques jours après les réticences affichées par plusieurs députés de la majorité face au projet de loi présenté par le gouvernement.
Bruno Le Maire vante "une majorité de grande qualité"
Des craintes que le ministre de l'Économie veut dissiper lors des débats à l'Assemblée nationale, où des "marges de négociations" existent. "Il est très bon qu'au Parlement, chacun se dise 'quel est le point sur lequel il y a le plus d'inquiétude et auquel il faut que nous apportions des réponses ?'", poursuit-il. "Je compte sur notre majorité de grande qualité, avec des parlementaires exceptionnels de ténacité, de présence, de mobilisation, pour apporter des réponses aux inquiétudes de nos compatriotes."
Si les trois groupes de la majorité - Renaissance, MoDem, Horizons - restent soudés, il faudra encore au gouvernement quelques voix venues des Républicains pour faire voter le texte au Palais Bourbon. "Le bloc doit s'élargir à tous ceux qui ont vocation à voter cette réforme", réclame Bruno Le Maire. "Qu'on élargisse notre bloc majoritaire à d'autres formations politiques comme les Républicains. Ils partagent les mêmes conceptions de la responsabilité financière et du maintien du régime de retraites par répartition. Je suis convaincu dans mon for intérieur que nous y arriverons."
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