Trois députées RN portent plainte après avoir reçu des messages d'intimidation

par J.F
Publié le 7 février 2023 à 15h30

Source : TF1 Info

Après avoir reçu des messages vocaux d'intimidation destinés à les éloigner de l'hémicycle, trois députées Rassemblement national ont annoncé avoir déposé plainte ce mardi.
Marine Le Pen a également demandé la prise en charge des frais d'avocat de ses trois élues.

Depuis lundi soir, Marine Le Pen et les membres du Rassemblement national répètent leur indignation. En fin de journée, trois députées RN ont reçu des messages vocaux prétendant qu'un membre de leur famille était hospitalisé. Une "manœuvre" destinée à les éloigner de l'hémicycle, selon la présidente du groupe Marine Le Pen qui a dénoncé "un fait extrêmement grave". Ce mardi, les trois députées visées ainsi que le groupe RN ont déposé plainte auprès du parquet de Paris.

Marine Le Pen a également demandé la "protection fonctionnelle" pour ces trois élues, c'est-à-dire une prise en charge de leurs frais d'avocat par la chambre basse. "L'Assemblée nationale sera aux côtés, en tant qu'institution, de chaque parlementaire qui sera menacé dans l'exercice de ses fonctions" et ce "quel que soit son bord politique", a d'ailleurs promis ce mardi la présidente de l'institution Yaël Braun-Pivet.

"Rien ne doit empêcher les parlementaires de débattre"

Plus globalement, regrettant également des dégradations autour de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet a dénoncé des "pressions" et "intimidations inqualifiables" contre des députés des groupes Renaissance et Rassemblement national en marge des débats sur les retraites. Lundi, "c'est la présidente de la Commission des Affaires sociales (Fadila Khattabi, Renaissance) qui recevait une lettre particulièrement odieuse d'insultes racistes et de menaces contre elle et contre sa famille", a d'abord cité la présidente (Renaissance) de l'Assemblée devant la presse, avant d'évoquer "des appels téléphoniques malveillants qui ont été adressés à certains membres de cette Assemblée"

"Rien ne doit empêcher les parlementaires de débattre. Aucune menace ne doit faire pression sur leur vote. Protégeons notre démocratie", a abondé sur Twitter le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Franck Riester. 


J.F

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