Damien Abad, objet d'une enquête pour tentative de viol, a dénoncé des "calomnies ignobles" lors de son départ du gouvernement lundi 4 juillet.L'ex-ministre des Solidarités assure avoir eu le soutien d'Emmanuel Macron.Il compte se consacrer à sa circonscription de l'Ain.
Le sol tremblait depuis plusieurs jours sous les pieds de Damien Abad. Le transfuge de LR devenu soutien d'Emmanuel Macron, objet d'une enquête après une plainte pour tentative de viol, a finalement quitté le gouvernement à l'occasion du remaniement annoncé ce lundi 4 juillet.
Lors de son discours de passation de pouvoir - les attributions de son ministère des Solidarités sont réparties entre Geneviève Darrieussecq (Handicap) et Jean-Christophe Combe (Solidarités) -, Damien Abad s'en est pris aux "calomnies" qui, selon lui, ont conduit à son éviction du gouvernement.
"Je quitte ce ministère avec beaucoup de regrets", a-t-il déclaré. "Avec mes équipes, nous étions déjà au travail pour servir cette noble cause. On ne nous aura pas laissé le temps, mais jusqu'au bout, j'ai assumé pleinement ma fonction", a-t-il ajouté.
Emmanuel Macron l'a soutenu "depuis le début"
"Je tiens à remercier chaleureusement le président de la République pour la confiance qu'il me témoigne depuis le début", a assuré Damien Abad. "J'ai encore échangé longuement avec lui hier. Il paraissait préférable, face aux calomnies ignobles dont je suis la cible, orchestrées dans un calendrier bien choisi jusqu’à ce matin encore, que je puisse me défendre sans entraver l’action du gouvernement."
L'ex-ministre, qui entend désormais "poursuivre son action" dans sa circonscription de l'Ain, où il a été largement réélu lors des élections législatives, promet de se défendre "sans relâche jusqu'à ce que la justice confirme [son] innocence".
"Je me battrai aussi contre ce mouvement funeste qui relègue la présomption d’innocence au rang de vieillerie sans importance et qui fait de la calomnie une redoutable arme politique aux mains d’esprits malveillants", a-t-il conclu avant de quitter le ministère. "Chacun devrait mesurer la violence inouïe pour un être humain, ses proches, de telles pratiques souvent relayées sans discernement médiatique."
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