Rencontre Macron-Poutine : le protocole sanitaire imposé en Russie jugé pas "acceptable" par l'Élysée

Publié le 11 février 2022 à 8h47, mis à jour le 11 février 2022 à 11h55

Source : TF1 Info

Emmanuel Macron s'est rendu en début de semaine en Russie pour évoquer avec Vladimir Poutine les tensions autour de l'Ukraine.
L'échange a été marqué par une distance importante entre les deux présidents.
Selon l'Élysée, le protocole sanitaire qui aurait permis un contact direct entre les deux hommes n'était pas "acceptable".

Les tensions autour de l'Ukraine ne sont pas le seul sujet sur lequel la France et la Russie peinent à s'entendre. C'est également le cas du protocole sanitaire. En début de semaine, le président de la République Emmanuel Macron s'est rendu à Moscou pour échanger avec son homologue russe Vladimir Poutine, afin d'éviter l'escalade militaire à l'est de l'Europe. Mais le chef de l'État a peu goûté aux consignes sanitaires demandées par la Russie.

Une bulle sanitaire stricte pour Poutine ?

Les deux hommes, distants de plusieurs mètres, ont échangé autour d'une grande table. Une séquence largement détournée sur les réseaux sociaux, mais qui a bien arrangé Vladimir Poutine. Car selon l'agence Reuters, Emmanuel Macron aurait refusé de se soumettre à un test PCR en arrivant en Russie pour ne pas donner son ADN aux autorités russes.

En revanche, le président de la République a bien effectué un test PCR depuis la France, avant de partir, puis un antigénique sur place grâce à son médecin, d'après la même source. Insuffisant pour les Russes, qui estiment que Vladimir Poutine "doit être maintenu dans une bulle sanitaire stricte".

Résultat, Emmanuel Macron a été tenu à grande distance lors de l'échange entre les deux hommes ainsi que lors de la conférence de presse qui a suivi, et aucune poignée de mains n'a été effectuée. Un protocole peu plaisant pour la présidence française. "Les conditions protocolaires permettant un entretien avec une distanciation moindre (contact avec serrage de mains et table plus petite) imposaient un protocole sanitaire qui ne nous paraissait ni acceptable, ni compatible avec les contraintes d'agenda qui était les nôtres", indique l'Élysée à TF1-LCI. "Nous avons choisi l'autre option proposée par le protocole russe."


La rédaction de TF1info

Tout
TF1 Info