La bataille des retraites

VIDÉO - Réforme des retraites : pour Aurore Bergé, un droit de grève n'est pas "un droit de blocage"

M.L
Publié le 15 janvier 2023 à 14h38
JT Perso

Source : Le Grand Jury

Une journée de mobilisation d'ampleur se prépare le jeudi 19 janvier, à l'appel d'un front uni de syndicats contre la réforme des retraites.
Invitée du RTL-Le Figaro-LCI, la cheffe des députés Renaissance Aurore Bergé a assuré respecter le droit de grève, mais a enjoint à ne pas "bloquer" les Français.
"Cette réforme sera adoptée", a-t-elle aussi garanti.

Alors qu'une semaine de protestation sociale se profile, le camp macroniste continue d'afficher sa volonté de faire adopter la réforme des retraites, présentée mardi. Tout en disant vouloir "continuer à tendre la main, négocier et concerter" avec les contestataires, la députée des Yvelines Aurore Bergé a assuré que "cette réforme sera adoptée et entrera en vigueur". "Un droit de grève existe, mais ce n'est pas un droit de blocage", a aussi défendu la présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée Nationale, invitée du Grand Jury RTL- Le Figaro- LCI ce dimanche. 

Les huit principaux syndicats, dont la CFDT, la CGT, FO, mais aussi la première fédération syndicale enseignante FSU, ont appelé à une journée de grève et de manifestations le 19 janvier, dans une unité d'action inédite depuis 12 ans. Ceux de la SNCF et de la RATP, entre autres, se préparent à "une grève puissante" ce jour-là. Face à cette pression sociale, le camp présidentiel ne reculera pas, a assuré Aurore Bergé. 

"Manifester n'entrave pas, ne bloque pas"

"Les Français n'auront pas la double peine : la pénalisation de grèves qui peuvent profondément bousculer leur vie quotidienne, (...) et des parlementaires qui n'ont pas le courage d'assumer cette réforme. Nous aurons le courage de le faire et d'aller au bout", a-t-elle garanti au cours de cet entretien, à retrouver dans la vidéo en tête d'article. "Un droit de grève existe dans notre pays, mais ce n'est pas un droit de blocage, pas un droit à entraver les Français qui veulent aller travailler", a-t-elle poursuivi.

Si les difficultés s'avèrent massives lors de cette journée de mobilisation, "on a un service minimum" dans les transports et d'accueil dans les écoles, a ajouté l'élue yvelinoise. À ce sujet, "si on doit aller plus loin, je pense que l'on pourra le faire, sans aucune entrave au droit de grève évidemment. (...) Si les blocages sont trop importants et cela nécessite qu'on fasse évoluer la loi, je crois qu'on fera évoluer la loi", a-t-elle assuré. En revanche, "manifester n'entrave pas, ne bloque pas, ce n'est pas la même chose", a-t-elle jugé.

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"Notre responsabilité, ce n’est pas un affrontement avec les Français, (...) avec ceux qui seront dans la rue", mais de "continuer à dialoguer avec eux pour qu’ils comprennent le bien fondé de cette réforme, qui est faite pour eux et en aucun cas contre eux", a aussi déclaré la cheffe des députés Renaissance.


M.L

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