L’issue de ce second tour tient en un mot : la mobilisation.Quel camp parviendra à convaincre les électeurs d’aller voter ? C’est le cas, par exemple, à Forcalquier et à Manosque où se présente le chef de file des députés macronistes, Christophe Castaner.
L’issue de ce second tient en un mot : la mobilisation. Quel camp parviendra à convaincre les électeurs d’aller voter ? C’est le cas, par exemple, à Forcalquier et à Manosque - dans les Alpes-de-Haute-Provence -, où se présente le chef de file des députés macronistes, Christophe Castaner.
À Forcalquier, la bataille du second tour a déjà commencé. Sur le marché, le soutien de Christophe Castaner et celui du candidat de Nupes s'affrontent. Et cela fait plusieurs semaines que cela dure. Dans cette circonscription, Christophe Castaner, ancien ministre de l'Intérieur, élu depuis dix ans, n’a qu’une courte avance sur son rival de gauche.
Dans les allées, beaucoup d'électeurs ont changé de camp. La gauche est en force partout sur ce territoire rural. Les gens que nous avons interrogés l’ont critiqué, mais iront quand même voter majoritairement pour Christophe Castaner. Ce dimanche 19 juin, le duel s’annonce donc serré.
Et une nouvelle fois, ceux qui ont boudé les urnes seront très courtisés. Comme à Manosque, où ce second tour ne passionne pas grand monde. Dans cette ville de 20.000 habitants, plus d’un électeur sur deux ne s’est pas déplacé lors du premier tour.