Le président des Hauts-de-France a dévoilé ses intentions pour l'élection présidentielle de 2022, ce lundi 11 octobre au 20H de TF1.
Invité sur le plateau du 20H de TF1, Xavier Bertrand annonce qu’il participerait au Congrès LR, prévu le 4 décembre prochain. "Les républicains ont écarté la primaire, j'avais dit mon opposition. Les militants et les adhérents ont entendu ce message et je les en remercie. Ce congrès est la seule façon d'avoir le plus vite possible un seul candidat de la droite et du centre”.
“J'ai deux certitudes : divisés, on est sûr de perdre. Rassemblés, on peut gagner. Je veux gagner pour l'ensemble des Français, parce que j'ai la conviction que ce sont les solutions de la droite et du centre qui permettront de remettre notre pays sur pied. Regardez ce besoin de retour de l'autorité, ces questions de pouvoir d'achat... Je veux aussi apporter des réponses. L'autorité de l'Etat, la valeur travail et la France des territoires, c'est le projet que je veux porter”.
Avec les sondages qui le placent en tête, Xavier Bertrand aurait pu “faire cavalier seul”. Mais il “n’a pas voulu faire ce choix, parce que dans son ADN, il y a le rassemblement et l’union. Y aller en solitaire, ça veut dire plus tard gouverner en solitaire. Vous avez vu ce que ça donne depuis 4 ans et demi ?”.
Revenant sur son départ des Républicains, le président des Hauts-de-France explique qu’il est parti sur un désaccord de fond. “Au 2ème tour de la présidentielle de 2017, il était impossible de ne pas choisir pour faire barrage à Marine Le Pen”, rappelle-t-il. “Mon combat depuis des années est contre l'extrême droite. Ces marchands de malheur, ceux qui profitent des problèmes des Français. J’avais indiqué pour ma part qu'entre le candidat démocrate et le candidat de l'extrême droite, il n'y avait pas photo. J'ai voté pour Emmanuel Macron et jamais je ne le regretterai”.
Interrogé sur le phénomène Zemmour, pour Xavier Bertrand, “c'est le symbole de l'échec d'Emmanuel Macron”. “Si on avait vraiment de la sécurité dans les rues, si la politique migratoire avait été maîtrisée, jamais il n’y aurait aujourd’hui le phénomène Zemmour. Jamais je ne jugerai quelqu'un sur sa couleur de peau, sur son origine ou sur sa religion. Mais celui ou celle qui ne respecte pas la France et les valeurs de la République, je serai intransigeant”, prévient le candidat.
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