SUITE - Le ministre de l'Intérieur a annoncé dimanche avoir engagé la procédure de dissolution du groupuscule d'ultradroite soupçonné d'être impliqué dans les violences commises le 5 décembre lors du meeting d'Eric Zemmour.
"Il y aura un contradictoire comme à chaque fois que j’ai fait cela". Une semaine après les violences commises lors du meeting d'Eric Zemmour à Villepinte, Gérald Darmanin a annoncé avoir engagé la procédure de dissolution des "Zouaves Paris", soupçonné d'en être à l'origine.
"J’ai engagé la procédure de dissolution de ce groupement de fait que sont les Zouaves qui est un groupe de personnes qui vient soit du GUD (ancien syndicat étudiant d'extrême droite, NDLR) soit d’Action française, c’est-à-dire de mouvements d'ultradroite bien connus", a déclaré ce dimanche le ministre de l'Intérieur au Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro.
"Le Conseil d’Etat, je l’espère, nous donnera raison"
"Si le contradictoire nous donne raison, en tout cas si nous pensons que nous avons raison, nous irons dissoudre ce groupement de fait en Conseil des ministres et le Conseil d’Etat, une nouvelle fois je l’espère, nous donnera raison", a-t-il poursuivi, rappelant avoir déjà procédé ainsi "pour Génération identitaire". Le ministre de l'Intérieur a également rappelé les dissolutions prononcées contre "les groupuscules islamistes", citant le CCIF, BarakyCity et le collectif Cheikh Yassine, dans le sillage de l'assassinat de Samuel Paty en octobre 2020.
Le 5 décembre, lors du premier meeting de campagne du candidat Eric Zemmour à Villepinte, plusieurs militants de SOS Racisme, qui avaient exhibé des T-shirts "Non au racisme", avaient été agressés à coups de poings et de jets de chaises par des soutiens du polémiste.
Une cinquantaine de personnes, identifiées par les forces de l’ordre comme appartenant aux Zouaves, ont pris la pose à la sortie du meeting pour une photo, en scandant "On est chez nous", selon une journaliste de l'AFP. "Un des agresseurs est une personne qui est membre des Zouaves Paris (…). Il a été reconnu par une personne de la sphère militante", a déclaré à l'AFP le président de SOS Racisme, Dominique Sopo.
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