Le président de la République a dévoilé ce lundi la carte des départements et communes qui accueilleront de nouvelles brigades de gendarmerie.98 départements ou territoires ultra-marins seront dotés, d'une à quatre brigades chacun.
Entre 1 à 4 nouvelles brigades de gendarmerie, dans 98 départements ou territoires de métropole et d'Outre-mer. Le président de la République a dévoilé ce lundi la carte de l'implantation des 238 nouvelles bridages de gendarmerie fixes et mobiles promises en 2022. Initialement, 200 brigades étaient attendues. Comme convenu, elles concernent des zones rurales ou péri-urbaines, où il s'agit de répondre à "l'attente très forte d'une proximité de la police et la gendarmerie" et de "renforcer le maillage territorial" de l'État. Raison pour laquelle aucune ne viendra s'implanter en Seine-et-Marne, en Seine-Saint-Denis, dans les Hauts-de-Seine, le Val-de-Marne ou Paris, départements situés en Ile-de-France.
Certaines brigades seront fixes, dotées d'une dizaine de gendarmes, mais la majorité seront mobiles, avec environ six militaires. Elles se déplaceront en camion entre les différentes communes des territoires les plus enclavés de leur département. Elles s'installeront progressivement dès le mois de novembre et jusqu'en 2027. Voici leur répartition (visible également ici par régions, et ici par départements).
L'accent mis dans les départements d'Outre-mer
Avec 4 brigades, les départements qui seront les mieux dotés sont la Guyane, la Réunion, la Haute-Garonne, l'Ille-et-Vilaine, l'Isère, la Loire-Atlantique, le Nord, le Pas-de-Calais, la Saône-et-Loire et la Seine-Maritime.
Signe de l'accent que l'État souhaite mettre dans les Outre-mer, la Guadeloupe, la Martinique et la Nouvelle-Calédonie seront, elles, dotées de 3 bridages de gendarmerie supplémentaires. Ce sera aussi le cas de l'Ain, de l'Aisne, des Alpes-Maritimes, de l'Aube, des Bouches-du-Rhône, du Calvados, de la Charente-Maritime, du Cher, des Côtes-d'Armor, du Doubs, de l'Eure, du Finistère, du Gard, de la Gironde, de l'Hérault, de l'Indre-et-Loire, des Landes, du Loiret, du Lot-et-Garonne, du Maine-et-Loire, de l'Oise, du Bas-Rhin, du Rhône, de la Haute-Savoie, du Tarn, du Vaucluse, de la Vendée, de la Vienne et de l'Yonne.
Les départements les moins peuplés sont les moins dotés
Deux brigades verront le jour à Mayotte, en Polynésie française, dans l'Allier, les Alpes-de-Haute-Provence, les Hautes-Alpes, l'Ardèche, les Ardennes, l'Ariège, l'Aude, l'Aveyron, le Cantal, la Charente, la Corrèze, la Côte-d'Or, la Dordogne, la Drôme, l'Eure-et-Loir, la Corse-du-Sud, la Haute-Corse, l'Indre, le Jura, le Loir-et-Cher, la Loire, le Lot, la Manche, la Marne, la Haute-Marne, la Meuse, le Morbihan, la Moselle, la Nièvre, l'Orne, le Puy-de-Dôme, les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Pyrénées, les Pyrénées-Orientales, le Haut-Rhin, la Haute-Saône, la Savoie, les Yvelines, les Deux-Sèvres, la Somme, le Tarn-et-Garonne, le Var, les Vosges et le Val-d'Oise.
Les départements ou territoires qui verront l'installation d'une seule brigade sont : Saint-Martin, la Creuse, le Gers, la Haute-Loire, la Lozère, la Mayenne, la Meurthe-et-Moselle, la Sarthe, la Haute-Vienne et l'Essonne. En grande majorité des départements peu peuplés.
À noter que si la majorité des bridages s'installeront, selon le souhait du gouvernement, dans des zones rurales et de petites villes, des préfectures seront dotées, par exemple Besançon, Mende, Lyon et Saint-Etienne.