VIDÉO - Vélos anciens : l'étonnante collection d'un passionné de bicyclettes du XIXᵉ siècle

Depuis plus de 40 ans, Alain est un sauveur de "biclous". Il n’est pas du genre à empiler ses vélos dans le fond du garage : ce passionné s’est construit de ses propres mains un bâtiment qui abrite ses plus belles pièces. C’est un peu le musée privé de l’ancien charpentier. Temple historique où on retrouve toutes les étapes de l’évolution du vélo en passant par le tricycle, la draisienne, le vélocipède, le grand bi, la roue libre...

À l'époque, un modèle de vélo basique valait en moyenne 350 Francs, cela représente un peu plus de trois mois de salaire pour un ouvrier de la fin du XIXᵉ siècle. Sa dernière trouvaille est un vélocipède d’enfant de 1895, un modèle très rare aujourd’hui, dont il semble très fier. 

Il présente à nos journalistes un vélo de l’armée allemande assez particulier : il n’a pas de pneu. C’est dû à la pénurie historique de caoutchouc pendant la Première Guerre mondiale. Des ressorts remplacent alors le pneu et permettent d’amortir le poids de la roue et de son conducteur.

Un peu plus loin, un vélo Gérard. C’est une bicyclette pliable destinée à remplacer les chevaux dans l’armée. Cette invention du début du XXᵉ siècle a été imaginée par un militaire, le capitaine Gérard, afin de rendre les vélos plus ergonomiques et faciliter ainsi leur transport. Cette innovation a permis d’inclure une compagnie cycliste à la place de la cavalerie. L'évolution du vélo semble témoigner de la transformation des pratiques sociales et culturelles dans la société française.