Ce vendredi, on part en balade à Flavigny.Une promenade à la découverte de son architecture, de ses rues pavées, mais aussi de sa spécialité sucrée : les bonbons d’anis.
Flavigny-sur-Ozerain (Côte-d’Or) se dévoile au loin. C’est une citadelle perchée sur une colline. Il faut donc grimper et franchir les remparts par l’une des quatre portes, pour pénétrer dans la cité médiévale. Dominique Bondivena en est le maire depuis près de quinze ans. À côté de son bureau se trouve l’église Saint-Genest. Elle a été édifiée au XIIIe siècle, puis transformée jusqu’à la Renaissance. Jules César a fait de cette colline son quartier général, lors de la bataille d’Alésia. Les moines bénédictins s’y sont installés au Moyen Âge. Flavigny a traversé les siècles.
Il flotte dans les rues une odeur de gourmandise. L’ancienne abbaye a perdu son silence. Depuis 500 ans, on y fabrique les fameux anis de Flavigny. Il faut quinze jours de travail artisanal pour obtenir la dragée. Catherine Troubat a repris la maison familiale il y a plus de 30 ans, après son père et son grand-père. Elle a redessiné les boîtes pour y raconter une histoire d’amour. Il y a treize saveurs, mais surtout, un goût d’enfance.
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