Marseille : les nouveaux radars exaspèrent déjà les automobilistes

Léa Tintillier | Reportage TF1 Paul Géli, Henri-Paul Amar, Linda Huré
Publié le 22 août 2022 à 16h16

Source : JT 13h Semaine

La ville de Marseille est en train d’installer des nouveaux radars sur tous ses axes.
Une mesure de sécurité routière qui ne ravit pas franchement les automobilistes.

Quatre radars en moins de dix kilomètres. Ces tourelles sont là depuis quelques jours seulement, mais elles exaspèrent déjà les Marseillais. "Il y en a trop. On est assez contrôlé par la police déjà. Ça suffit", peste une conductrice dans le reportage du 13H de TF1 ci-dessus. 

Et ces automobilistes ne sont pas au bout de leur peine. 50 radars supplémentaires vont être installés dans les mois à venir, dans toute la ville, sur les boulevards du centre et du bord de mer. Cette profusion de points de contrôle n’est pas la solution selon des conducteurs interrogés par TF1. "Il y a beaucoup de gens qui ne font pas attention et ils ralentissent d’un seul coup, donc ça devient assez dangereux", affirme l’un d’eux. "Ils en mettent un là, un avant, un après… Ils en mettent partout. 70 km/h, c’est abusé quand même", estime un autre. 

Les excès de vitesse sont fréquents. Et tout le monde le reconnait. "Il y a beaucoup de gens qui vont trop vite", affirme une retraitée. "Depuis que les radars sont là, je trouve que les gens ralentissent donc je me sens plus en sécurité", ajoute un homme. 

Des radars plus petits et plus mobiles

L’année dernière, Marseille a enregistré 25 morts sur ses routes. La préfecture de police a ciblé les grands axes accidentogènes. "La ville de Marseille est très étendue, elle donne l’occasion avec des grands axes de pouvoir faire de la vitesse et on voit que quand la vitesse moyenne diminue, il y a clairement une baisse du nombre d’accidents et une baisse du nombre de décès", déclare Rémi Bourdu, directeur de cabinet de la préfète de police des Bouches-du-Rhône. 

Il est encore tôt pour avoir des résultats pour ces nouveaux radars. En attendant, les chauffeurs n’ont pas d’autre choix que de lever le pied. "C’est vrai qu’on fait attention, il y en a partout. Des belles voies comme ça, coincés à 70 km/h, c’est un peu n’importe quoi", regrette un Marseillais. "Je ralentis maintenant quand j’ai appris qu’il y avait des radars. J’ai complètement changé mon mode de conduite. Je n’ai pas envie de payer 90 euros", sourit malgré tout une jeune femme. Plus petits et plus mobiles, les nouveaux radars pourront être déplacés le long des axes routiers. 


Léa Tintillier | Reportage TF1 Paul Géli, Henri-Paul Amar, Linda Huré

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