Sécheresse : cet agriculteur fait pousser des légumes sans eau

TF1 | Reportage Michel Izard, Éric Berra, Bruno Chastagner
Publié le 2 août 2022 à 16h23, mis à jour le 3 août 2022 à 10h56
JT Perso
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Source : JT 13h Semaine

Marc Marcetti cultive ses 17 hectares de tomates, d'oignons et autres légumes sans une goutte d'eau ni pesticide.
Issu d'une famille de maraîchers, il tient cette technique de son grand-père.
TF1 l'a rencontré sur le plateau de Marcoussis (Essonne), où les produits de saison poussent à foison.

La terre est basse comme ailleurs. Elle est sèche comme ailleurs, mais pas craquelée. Les tomates y poussent à profusion. Sur le plateau de Marcoussis, dans l'Essonne, Marc Marcetti, troisième génération de maraîchers, continue à mettre en œuvre les techniques apprises de son grand-père. Les fortes chaleurs et le manque d'eau ne sont absolument pas un problème."On n'a pas d'irrigation et nos légumes ne peinent pas alors qu'on va attaquer la troisième canicule, parce qu'on travaille notre sol, on travaille notre terre", explique-t-il dans le reportage en tête d'article.

"Mon grand-père était d'une génération où il n'y avait pas les engrais, pas de pesticides ni de système d'irrigation", poursuit-il. Pas de secret, pas de magie, mais du travail et du bon sens. "Ici le sol est sec, mais dès qu'on va descendre à une certaine profondeur, on voit les systèmes racinaires. À la place de faire monter le système racinaire vers le haut quand on met à boire en surface, on l'oblige à descendre vers le bas et à aller chercher sa nourriture". Mais si la vague de chaleur dure encore plusieurs semaines, quels risques pour ses plants de légumes ?  Rien, à en croire le maraîcher : "En 2020, on est resté six mois sans une goutte d'eau", assure-t-il.

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Sur 17 hectares, il cultive des salades plantées la semaine dernière, des poireaux début juillet, des potirons et des courges. Après la récolte, il laissera pousser les herbes que d'ordinaire, on éradique. "C'est ce qui va nous servir d'engrais et d'eau pour l'année prochaine et que j'enfouirai en février avant mon labour", détaille-t-il. Et le rendement est au rendez-vous, contrairement à ce que peuvent avancer certains détracteurs de ce type de culture.


TF1 | Reportage Michel Izard, Éric Berra, Bruno Chastagner

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