Très longtemps, la France a compté 36.000 communes, mais ce n’est plus tout à fait vrai.Le chiffre exact est aujourd'hui 34.944. Pourquoi ? Parce que des centaines de communes ont fusionné ces dernières années.Dans certains cas avec succès, dans d'autres, le bilan est plus mitigé.
Deux communes qui fusionnent, c’est un peu comme un mariage. Parfois, c’est l'idylle, et parfois, c’est une catastrophe. Pourquoi dans certains cas, les fusions fonctionnent à merveille et pourquoi parfois, rien ne se passe comme prévu ?
Un but commun : sauver l'école
À Châtel-en-Trièves (Isère), l’histoire est belle depuis le début. En 2016, deux villages : Saint-Sébastien et Cordéac, 250 habitants chacun, fusionnent pour devenir Châtel (Isère). Avec un objectif bien précis en tête, sauver l’école.
Avec l’école comme point de départ, la fusion s'est construite sur un projet et sur des idées. Avant le mariage, il y avait bien sûr des doutes, des appréhensions, d’un côté comme de l’autre, des deux villages. Pour rassurer les habitants, la nouvelle maire a lancé une chorale, des jardins partagés, et un café tenu par la mairie. Symbole de cette union réussie, les deux anciens maires des deux anciennes communes ont tenu à être présents le jour de notre venue.
Depuis la fusion, Châtel-en-Trièves a gagné 30 habitants, presque un exploit pour une commune rurale de 500 personnes. Avec les familles, ce sont les commerces qui reviennent petit à petit. L’an dernier, en 2022, un kinésithérapeute s’est installé et un salon de coiffure a ouvert à Châtel.
Plus de détails dans la vidéo en tête de cet article.
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