Dans l'Aude, le maire d'une commune veut utiliser les chèvres pour débroussailler et éviter les incendies de forêt.Mais, l'Office national des forêts l'en empêche au nom de la protection du pin d'Alep.
Ils les imaginaient déjà être ici, à Roquefort-des-Corbières (Aude). En tout, 350 chèvres sont attendues pour nettoyer la garrigue. "Une chèvre broute et nettoie. Si jamais une flamme démarre là, en 30 secondes, vous avez tout ça qui va être comme une torche", confie le maire Luc Castan. "Au nord, ça a brûlé l'année dernière. Il y a deux ans, ça brûlait au sud. Maintenant, nous sommes la prochaine proie des flammes", explique Jean-Paul Fournier.
Frais de transport, logement, tout était prêt pour recevoir trois chevriers sauf l'autorisation de l'Office national des forêts. Ce qui fait débat c'est le pin d'Alep. Les chèvres raffolent de ses jeunes pousses au risque de les voir disparaître. Mais pour les habitants, ce n'est pas si grave. Pourtant, il est impossible de débroussailler à la machine car cela est trop cher. Une demande de dérogation est en cours dans l'espoir de pouvoir encore accueillir les chèvres avant l'été.
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