Gironde : deux mois après la grêle, ils n'ont toujours pas de toit

TF1 | Reportage Jospeh Lacroix-Nahmias, Quentin Trigodet
Publié le 25 août 2022 à 17h37
JT Perso
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Source : JT 13h Semaine

En juin dernier, la Gironde avait été frappée par une violente tempête de grêles.
Deux mois après, au Taillan-Médoc, plus d’une centaine de maisons restent inhabitables.
En cause : les assurances qui tardent à prendre en charge les dégâts.

Tous les jours depuis deux mois, Richard Beaubreuil vient vérifier que ses bâches de protection sont toujours en place. Depuis la catastrophe, la maison de ce père de famille, située au Taillan-Médoc près de Bordeaux, est inhabitable. Il doit déménager en urgence à plusieurs dizaines de kilomètres de chez lui. Tous les meubles sont perdus et le retour de la pluie menace le peu de choses qu’il reste dans la maison. "Ce que je ne comprends pas au bout de deux mois, c'est qu'on soit toujours bloqué pour remettre les maisons en sécurité et hors d'eau. Pour le moment, il  n'y que des bâches", déplore-t-il dans la vidéo en tête d'article.

Des familles en attente de relogement

Au mois de juin dernier, un déluge de grêles s’abat sur le Taillan-Médoc. Plus de 2 000 foyers sont touchés et 150 maisons sont inhabitables. C’est le cas de celle de Franck. Après plusieurs semaines à dormir dans une tente, dans son jardin, avec ses quatre enfants, il vient seulement de trouver une maison de location. Mais les ennuis ne font que commencer. Son assureur se dit débordé. Il doit tout faire lui-même. "Il faut chercher le couvreur, le plâtrier, le peintre, le carreleur, le plombier, soit une dizaine d'artisans", énumère-t-il exaspéré.

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La famille espère rentrer chez elle d'ici à l'été. Mais avant cela, pour la ville et ses 10 000 habitants, l’urgence, c’est la rentrée scolaire. Il faut reloger proche de l’école toutes les familles qui n’ont plus de toit. Celui de l’école maternelle, lui, vient tout juste d’être réparé pour que, dans quelques jours, les 150 élèves puissent y faire leur rentrée normalement.


TF1 | Reportage Jospeh Lacroix-Nahmias, Quentin Trigodet

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