Les emplacements de stationnement gratuits se font rares dans le pays.Des villes tentent de trouver des alternatives.Exemples à La Rochelle et à Montpellier.
Un quartier résidentiel en bordure du centre-ville de La Rochelle (Charente-Maritime) aujourd'hui totalement gratuit, mais bientôt totalement payant. Il faut payer 150 euros par an pour garer une voiture dans la rue et 400 euros pour deux véhicules. Soit, comme le dit une habitante interrogée dans le sujet de TF1 ci-dessus, "un coût en plus".
Pour devenir plus respirables, de plus en plus de villes cherchent à désengorger leurs rues. La ville de La Rochelle a voté un plan radical : une extension de stationnement payant en échange de plus en plus de TER, de parkings relais gratuits, de vélos et de bus. Pour le maire Jean-François Fountaine, la ville y gagne en qualité de vie : "Ce qu'on ne veut pas, c'est chasser la voiture pour ceux qui en ont besoin, c'est chasser la voiture ventouse", explique-t-il. "Le seul moyen, c'est de rendre nos parkings payants de manière raisonnable. Ce n'est pas pénalisant, car il y a des alternatives". Et le nombre de cyclistes d'augmenter chaque année.
À Montpellier, stationnement gratuit 30 minutes maximum
Mettre la main au portefeuille n'est toutefois pas toujours aisé. La commerçante, sollicitée dans le sujet, paie un abonnement dans un parking avec un montant de 500 euros par an. Mais en attendant que d'autres soient construits, le nombre de places est insuffisant. D'autres villes ont trouvé des alternatives à l'instar de Montpellier.
Depuis le 24 janvier 2022, la ville et la métropole de Montpellier, en concertation avec les commerçants, réalisent des zones rouges de stationnement gratuit de très courte durée (30 min maximum) pour offrir plus de places disponibles, lutter contre les voitures ventouses et ainsi faciliter l’accès aux commerces.