VIDÉO - Grève des éboueurs à Marseille : la riposte des commerçants... à bout

TF1 | Reportage Linda Huré, Frédéric Miara
Publié le 25 janvier 2022 à 16h54, mis à jour le 25 janvier 2022 à 17h22

Source : JT 13h Semaine

Les ordures ménagères s'accumulent de nouveau dans les rues de Marseille.
Après la nouvelle grève des éboueurs (la troisième en quatre mois), les commerçants tentent de s'organiser autrement.

Corinne Perrin, une fleuriste marseillaise, a transformé le coffre de sa voiture en container à poubelles. Chaque jour, elle y entrepose ses déchets, comme on peut le voir dans le reportage en tête d'article. "C'est facile, c'est recyclable. On va à la déchetterie", explique-t-elle en montrant des emballages en plastique et en carton. 

"Et après, les végétaux, on met tout dans des grands sacs poubelles. Et on ne triche pas. Et ça peut finir à la déchetterie parce que je ne veux pas jeter sur la rue",  ajoute-t-elle. Devant sa boutique, comme un peu partout dans le centre-ville de Marseille, les poubelles s'amoncellent depuis une semaine. "Ce n'est pas vendeur du tout. Tous les matins, on balaye", regrette-t-elle. 

"En période de crise sanitaire, laissez les poubelles dans la rue. Je trouve que ce n'est pas très intelligent"

Tout près, un coiffeur tente de s'organiser comme il le peut face à la grève de ramassage des ordures. "Je descends mes poubelles à la cave. Dès que c'est vidé, je re-remplis", montre Stéphane Averdisian. Mais pour ceux qui utilisent des denrées alimentaires comme les restaurateurs, c'est beaucoup plus compliqué de stocker. "Quoi qu'il advienne, on les sort le soir [lespoubelles]. Il faudrait qu'ils arrêtent leur bêtises parce qu'en période de pandémie et de crise sanitaire, laissez les poubelles perdurer dans la rue. Je trouve que ce n'est pas très intelligent", estime Eric Derbez, restaurateur.  

Un ras-le-bol qui se fait sentir chez de nombreux commerçants à Marseille. Des poubelles qui débordent, cela n'attire pas forcément les clients en centre-ville alors qu'on est en pleine période de soldes. "C'est vrai, qu'il y a une baisse de la fréquentation très nette", constate Nicole Richard Verspiren, commerçante. À noter que les commerçants ont déjà subi les conséquences du précédent conflit social des éboueurs.


TF1 | Reportage Linda Huré, Frédéric Miara

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