Une semaine après le début de l'épisode cévenol qui a frappé le sud du pays, dans certains endroits, les dégâts sont toujours visibles.Près de Béziers (Hérault), des maraîchers et des viticulteurs ont perdu une partie de leurs récoltes.
Des centaines de milliers de branchages sont enchevêtrés dans des fils de fer, et recouvrent ces trois hectares de vigne. Ici, l'eau stagne encore. Il y a une semaine, elle est montée jusqu'à deux mètres, couvrant totalement les vignes. Il faudra compter deux à trois semaines et plusieurs milliers d'euros pour retirer tous ces déchets, charriés par la crue de l'Orb. Ces viticulteurs sont démunis, surtout que le temps presse s'ils ne veulent pas perdre leurs récoltes.
À quelques kilomètres, l'eau boueuse a détruit, chez un maraîcher, six hectares de légumes de fin d'hiver. Elle s'est notamment infiltrée dans les fenouils et les épinards. Ici, les légumes sont irrécupérables. Les terres sont encore gorgées d'eau. Michel Vico va prendre du retard, car il doit attendre pour faire passer les tracteurs, remettre de la terre et l'aplanir.
Les arbres fruitiers, eux, tiennent toujours debout. Mais les maladies risquent d'apparaître rapidement. "Les champignons vont s'installer sur les arbres parce que l'humidité est présente, voire la pourriture", explique le maraîcher. Michel surveille la météo de plus près, car de nouvelles intempéries sont prévues ce lundi. Il craint que l'Orb déborde à nouveau.
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