REPORTAGE - Un vol en montgolfière, c'est une expérience dont on se souvient toute sa vie. En Auvergne, les carnets de réservations sont pleins pour cet été.
Se retrouver en tête-à-tête avec la nature sans partir au bout du monde, prendre son temps à l'air libre et sans contrainte, voilà ce qu'apporte un voyage en ballon. Ce matin-là, au pied du monastère de Randol, toutes les nacelles affichent complet. Le rêve d'évasion commence au sol par le gonflage des 2 500 mètres carrés de toile.
Le vol en montgolfière, Arthur, quinze ans, et son grand-père Etienne ne l'auraient manqué pour rien au monde. À cause du Covid, des confinements répétitifs et des restrictions sanitaires, ils ne s'étaient pas vus depuis un an. Dans les airs, l'adolescent et son papi essayent de rattraper le temps perdu en se construisant de nouveaux souvenirs.
Nicolas est pilote depuis quinze ans dans le massif du Sancy. Les paysages n'ont plus de secrets pour lui et pourtant aucun signe de lassitude dans sa voix. Jules Verne avait raison : à 2 000 mètres au-dessus du sol, la douceur du déplacement est une invitation au voyage et à la rêverie. Quant au vent, il décide seul ou presque de la trajectoire. A l'arrivée, c'est toujours le même émerveillement.