On compte près de 400 fermes urbaines un peu partout dans le pays. A Nantes (Loire-Atlantique), la pratique se démocratise et plaît à la population.
Quand Benoît Rolland sort de chez lui, c'est en plein cœur de Nantes. Cet agriculteur vit en ville avec sa famille. "Aujourd'hui, on peut concilier habiter la ville et être paysan en bordure de ville", explique-t-il. Une partie de ses bêtes est installée dans des friches prêtées par la mairie. A quelques kilomètres de là, se trouve sa ferme, qu'il exploite avec trois autres agriculteurs, dont un ancien informaticien.
Juste à côté, une maraîchère vient de s'installer. C'est une ancienne de l'Opéra de Paris. Elle y occupe un terrain de moins de deux hectares. C'est bien cela le secret de l'agriculture urbaine : la petite taille qui évite les investissements lourds. "L'intérêt, c'est qu'on maîtrise tout à la main", selon Olivier Durand. Cet agriculteur, ancien ingénieur agronome, en vit et ne veut pas changer de modèle pour ne pas augmenter les coûts de main-d’œuvre. Et l'on s'arrache les fruits et légumes qu'il fait pousser au milieu des fleurs. Loin des balbutiements d'il y a quelques années, on compte de plus en plus de professionnels agriculteurs urbains ou périurbains.
TF1 | Reportage G. Bellec, S. Humblot, G. D'Angeli
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