Les épiceries, boucheries et autres boulangeries sont souvent le poumon des villages.Pour ne pas les voir disparaitre, certains maires les rachètent pour les sauver.Un exemple à Pellevoisin, dans l'Indre.
Ce maire arpente son village un peu comme un souverain sur ses terres. Et pour cause, sa commune possède les murs de cinq des sept commerces de cette route. Boulangerie, boucherie, épicerie, salon de coiffure, maison de santé... À chaque fois, les repreneurs n'ont pas les moyens de maintenir l'activité. Alors, la mairie rachète les locaux. "Nous, financièrement, on n'aurait pas suivi. Les banques n'auraient jamais suivi", témoigne un boulanger de Pellevoisin (Indre).
"Au final, ça ne coûte rien à la commune"
Dans ce village de 800 habitants, il était indispensable de garder une activité. Si la commune a reçu des aides, elle a quand même déboursé 550.000 euros de sa poche. Mais avec les loyers qu'elle perçoit, la mairie devrait gagner son pari. "Au final, ça ne coûte rien à la commune. C'est une opération blanche, les emprunts sont sur vingt ans", explique le maire, Gérard Sauget (SE).
La municipalité n'a en revanche pas les moyens de racheter le bar-tabac, faute de subvention. Un repreneur est donc activement recherché avant la retraite des gérants fin décembre.
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