VIDÉO - Corrèze : un village presque isolé après un éboulement

par La rédaction de TF1info Tf1 | Reportage C. Paredes, E. Sarre
Publié le 26 janvier 2023 à 18h08

Source : JT 13h Semaine

La circulation est interrompue depuis deux semaines sur une route départementale de Corrèze en raison d'un éboulement.
1500 tonnes de rochers se sont déversées sur la route.
Résultat, un village se retrouve presque isolé.

Quelques 1500 tonnes de rochers se sont déversées sur une départementale à Saint-Martial-Entraygues (Corrèze) il y a deux semaines. Un événement qui a mené à la fermeture de la voie, isolant encore un peu plus ce village qui ne compte ni commerce, ni service. Pour rejoindre la ville voisine, les habitants doivent désormais emprunter une déviation.

Un nouvel itinéraire qui oblige Romain à se lever un peu plus tôt chaque matin. Pour déposer son petit garçon d'un an chez l'assistante maternelle et aller travailler dans la ville voisine d'Argentat-sur-Dordogne, il emprunte un chemin communal étroit et sinueux à la place de la route principale fermée à la circulation. "C'est une petite route de campagne, ce n'est pas bien large, c'est très glissant, on fait très attention. Si on croise une camionnette, il faudra faire des manœuvres", raconte-t-il au micro de TF1. 

Arrivé à destination, il a parcouru le double de kilomètres et mis deux fois plus de temps que d'habitude. "Avant je faisais un plein par mois, maintenant j'en fais deux...", déplore Romain.

Deux mois de travaux

La route coupée pose également problème aux entreprises à proximité. Mais comme les habitants, elles vont devoir s'armer de patience vu l'ampleur des travaux. "On va ancrer des grillages qui vont permettre de protéger les travailleurs, on va déblayer ces 700 à 800 m3 de rochers, réparer la route qui est dessous, et réparer le mur qui soutient la route", liste Francis Chammard, adjoint au directeur des routes du conseil départemental de la Corrèze.

Au moins deux mois seront nécessaires avant de pouvoir rouvrir la route et accueillir dès le printemps les 1000 vacanciers qui viennent au camping d'en face, de l'autre côté de la Dordogne.


La rédaction de TF1info Tf1 | Reportage C. Paredes, E. Sarre

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