À Brest (Finistère), longtemps considérée comme une ville grise, les façades multicolores se multiplient.L’initiative est encouragée par la mairie, qui offre une subvention aux habitants qui repeignent leur maison.Les images avant/après de TF1 montrent un sacré changement.
Brest, surnommée "la grise", veut prendre un peu plus de couleurs. Les façades multicolores se multiplient dans la ville finistérienne. Un mouvement lancé par Daniel il y a 20 ans avec sa maison couleur lavande. “On est des petits joueurs maintenant. Peut-être qu’il va falloir qu’on refasse”, rit-il devant sa maison désormais plus pâle que les autres. "C’est vraiment sympa. On a tous la banane”.
"Tout était gris béton, c’était affreux !"
Cette rue, l’une des plus touristiques de Brest, était toute grise il y a tout juste quinze ans. “Tout était gris béton, c’était d’un triste. C’était affreux ! Toutes les maisons pareilles. Et puis quand on a vu nos voisins d’à côté qui ont repeint en lavande, on s’est dit ‘pourquoi pas nous’. Ça a été un booster pour toute la rue”, sourit une femme à sa fenêtre.
Ses voisins, Annick et Jean-Claude, habitent dans la maison orange. Annick y vit depuis l’âge de cinq ans et sa façade fait beaucoup d’effet. “Tous les jours, il y a quelqu’un qui vient prendre des photos. Des touristes aussi, qui viennent un petit peu. Donc c’est très bien”, témoigne Annick.
"Même quand il pleut, c’est assez joli"
Ces couleurs attirent aussi de nouveaux voisins. Aude vient d’emménager dans la rue et son neveu Corentin est déjà conquis. “Brest, c’est quand même un coin où il pleut beaucoup, et là, même quand il pleut, c’est assez joli”, estime le jeune homme. “C’était vraiment la rue dont je rêvais”, ajoute Aude.
Depuis 2018, la métropole encourage les habitants à repeindre leurs façades. Elle accorde même une subvention pouvant atteindre jusqu’à 700 euros pour une maison. “L’idée, c’est d’inciter les gens à colorer leurs maisons, à venir aussi rechercher une véritable appropriation de leur cadre de vie et puis surtout à mener des démarches collectives entre voisins”, explique Gwenaël Leblong-Masclet, directeur général adjoint de Brest Métropole. En cinq ans, 150 façades ont été repeintes. Brest cesse ainsi bien de faire grise mine.
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