Ne croyez pas que seuls les anciens entretiennent la tradition de l'alambic.Des jeunes aussi s'y mettent, et ils savent manier des outils d'un autre temps.Le JT de TF1 a rencontré Pascal Harder, maître distillateur en Ardèche.
Chaque matin, il a rendez-vous avec elle pour allumer la flamme, écouter ses muscles reprendre vie, son cœur battre, observer ses humeurs. Entre la vieille ardéchoise et Pascal, il y a eu comme un coup de foudre. "C'est une relation assez intime avec la machine. Si on la néglige, elle nous le rend immédiatement", glisse-t-il. Cet alambic de 1935, il l'a rencontré dans les petites annonces, avant de le remonter pièce par pièce. Il a été attiré par un parfum d'enfance, quand son père et lui partaient distiller les fruits du verger.
Pour cette machine, Pascal, installé à Saint-Didier-sous-Aubenas, en Ardèche, a quitté les cabinets politiques où il était conseillé technique, et a pris un métier presque oublié, sans livre ni mode d'emploi : maître distillateur. Il faut en prendre soin douze heures par jour pour obtenir l'alchimie : de l'eau de vie, du gin ou du whisky.
Le rêve du distillateur n'est-il pas d'avoir tous les ingrédients dans son jardin ? Pascal récolte ses propres céréales, ses fruits, et cueille lui-même ses plantes. Il faut trois ans pour que naisse un alcool fort, aux arômes toujours différents. Se laisser surprendre, c'est aussi la recette d'une union qui coule de beaux jours entre un distillateur et son alambic.
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