REPORTAGE - Au réveillon de Noël, on met les petits plats dans les grands. Ce vendredi matin aux halles de Narbonne, il y avait du monde pour faire les dernières courses.
C'est la dernière ligne droite des courses de Noël. Il faut savoir jouer des coudes, tenir le rythme et montrer les muscles. Une histoire d'endurance de l'autre côté de l'étal aussi. "On est trois, on arrive à bien s'organiser", "on se marche dessus mais à part ça tout va bien", lancent les commerçants. De la graisse de Noël, du foie gras, des gambas, une poularde farcie, du fromage et une bûche...la liste est longue. "Jour de fête, on se gâte", précise une cliente.
Chez le volailler, la semaine de Noël représente 10% du chiffre d'affaires. Pas le moment de souffler. "Pour moi le renfort c'est toute la famille : ma femme, ma fille, ma belle-fille et mon fils qui est enfermé dans la chambre froide", raconte Didier Clanet. "Je leur donne les commandes. On a un talkie-walkie. Elles me disent les noms des clients qui sont répertoriés dans des cartons", explique son fils.
Il y a les pragmatiques qui ont passé commande depuis octobre. Et les autres qui flânent et qui cherchent encore l'inspiration. La journée n'est pas encore terminée. Les halles de Narbonne (Aude) restent ouvertes jusqu'à ce vendredi soir. Et il faut encore cuisiner.