Savez-vous combien de cabines téléphoniques fonctionnent encore en France ?

LT
Publié le 3 septembre 2021 à 17h54

Source : JT 13h WE

REPORTAGE - Après avoir envahi nos rues, les cabines téléphoniques disparaissent progressivement. Zoom sur cette espèce menacée.

Avec l’arrivée massive des téléphones portables en 1997, les cabines téléphoniques, qui étaient 300.000 en France à cette date, ont progressivement disparu de nos rues. Aujourd’hui, il n’en reste que 25 encore en fonctionnement en France, mais elles ne sont quasiment plus utilisées. 

Un petit village du Jura possède ainsi l'une de ces cabines toujours en état e marche. Mais depuis l'année dernière, le réseau mobile recouvre tout le village. La cabine est donc vouée à disparaître. "C'est vrai qu'elle n'est plus utilisée. Tout le monde a un portable ou au moins le fixe. C'est un pan d'histoire qui tombe", se désole le maire de Colomieu dans le reportage de TF1 en tête de cet article. 

D’ici à quelques mois, ces dernières cabines seront toutes débranchées. Mais savez-vous ce qu’elles deviennent par la suite ?Dans la majorité des cas, les cabines sont détruites. Une société les nettoie puis les broie pour séparer les pièces les unes des autres, et ainsi identifier celles qui peuvent être récupérées et recyclées. 

Un collectionneur en possède 7 dans son jardin

Mais certains nostalgiques ont décidé de leur donner une seconde vie. À Lyon, une cabine avait ainsi été transformée en aquarium lors du Festival des Lumières de 2008. D’autres communes ont choisi de les reconvertir en mini-bibliothèques, un concept né aux États-Unis en 2006. "Ça fait en même temps des souvenirs de la cabine et puis ça évite de jeter les livres", témoigne un lecteur devant une cabine bibliothèque dans le reportage de TF1. 

Quand certaines sont restées sur le bitume, d’autres se retrouvent au milieu des pommiers. Olivier Bellery les collectionne. Il en possède pas moins de sept dans son jardin. "Je savais qu’elles partaient à la destruction. J’ai appelé France Télécom à Paris sans relâche et je crois qu’à la fin, ils en ont eu marre", sourit-il. Pour ce passionné, c’est un voyage dans le temps. "Celle-ci vient de l’arsenal de Cherbourg. Vous ne voyez pas le nombre de militaires qui a pu utiliser cette cabine-là, et puis c’est dans son jus, c’est l’âme du collectionneur", assure-t-il.


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