REPORTAGE - Il parait qu'on achète de plus en plus de stylos-plume. Partons à la rencontre des passionnés à Saint-Christol-Lez-Alès (Gard).
Un passionné d'écriture a créé un musée à Saint-Christol-Lez-Alès il y a trente ans. Si les Egyptiens se servaient de roseaux appelés calames pour écrire, Jean-Louis Bonnefille utilise des plumes de canard ou d'oie comme nos ancêtres. Et il a ce son inimitable du papier que l'on gratte. "La plume d'oie a remplacé le calame dans les années 600 à 650, et ça a duré au moins jusqu'au début du XIXe siècle", raconte Jean-Louis Bonnefille, créateur du musée du scribe. Jean-Louis est retraité de l'enseignement. Sa collection compte près de 30.000 objets.
A Puisserguier (Hérault), d'autres passionnés font revivre les dictées d'autrefois. Touristes, amateurs, scolaires, tous viennent dans cet atelier pour s'amuser. Faire revivre le passé est le pari des organisateurs. Le stylo-plume, symbole de modernité dans les années 60 avec ses cartouches incorporées, reviendrait aujourd'hui à la mode. Dans sa boutique, Alexandre le constate. Des stylos-plume extraordinaires pour des centaines de collectionneurs que l'on appelle "stylographiles".