La myrtille sauvage est une perle estivale. Et si ses prix sont élevés, sa cueillette a tout de l'épopée.
C'est un petit trésor de l'été. Une baie dont on ne fait qu'une bouchée. Mais pour dénicher la myrtille sauvage, il faut être un peu fou : grimper sur le flanc des montages ardéchoises et faire fi du dénivelé. Et à l'heure de la technologie, il faut les cueillir à l'aide d'un redoutable instrument : un peigne. Tout cela n'a pas de quoi faire peur aux Ardéchois, premiers producteurs de la région.
Après la cueillette, il faut ensuite la trier et vite pour garder toute sa fraîcheur. Vous comprendrez pourquoi la myrtille sauvage se vend huit à dix euros le kilo, et ce, directement à la ferme. Mais elle se fait de plus en plus rare à cause de la sécheresse. Sur les marchés, vous la trouverez donc essentiellement en produit transformé d'autant plus que la myrtille est l'un des fruits qui se congèle le mieux.
Glace, bonbons ou confiture à six euros le pot... la myrtille est très plébiscitée par les vacanciers qui lui pardonnent aisément de colorer les temps. Elle a également la réputation d'améliorer la vue, surtout la vue nocturne. Voilà pourquoi les pilotes de la Royal Air Force avalait un bol de myrtilles chaque matin pendant la guerre.
TF1 | Reportage G. Charnay, J. Chaize
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