Un village du Tarn envahi par les chèvres sauvages

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Publié le 6 avril 2021 à 16h19, mis à jour le 6 avril 2021 à 16h59

Source : JT 13h Semaine

ANIMAUX – Une centaine de chèvres ont élu domicile autour de la commune de Montredon-Labessonnié. Le maire a pris un arrêté pour les abattre, car elles sont à l’origine de nombreux dégâts. La fondation Brigitte Bardot vient à leur secours.

Depuis quelques années, des caprins sauvages rendent chèvre le village de Montredon-Labessonnié dans le Tarn. Alors qu’on en comptait une dizaine, il y a cinq ans, les animaux sont aujourd’hui une centaine en pleine liberté. Et voilà le problème, leur reproduction est incontrôlable. De plus, les chèvres sont connues pour faire de nombreux dégâts, notamment sur les arbres. Elles aiment manger leur écorce. 

Des habitants partagés sur le sort des chèvres

Les chèvres ne se contentent désormais plus des sous-bois de la commune et n’hésitent pas à investir les jardins et espaces agricoles. "Il n’y a plus d’arbustes. Deux années de plus et ce sera complètement nu", prévient Gilbert Cros, président de la société de chasse du village. Les premières chèvres, de race alpine, auraient été abandonnées dans les sous-bois par des personnes qui ont aujourd’hui quitté la région. 

Jean-Paul Chamayou, le maire, a donc pris un arrêté visant à abattre tous les animaux. "Au vu des dégâts qu’elles occasionnent aujourd’hui, que ce soit dans les cultures ou dans la forêt, des risques sanitaires et ensuite des risques de sécurité sur les routes, puisqu’on les trouve de temps en temps couchées au bord des routes, on ne peut pas continuer à rester dans cette situation", explique-t-il.

Dans le village, les avis sont partagés. Les habitants admettent que les chèvres sont trop nombreuses mais ne veulent pas pour autant toutes les abattre. "Il faut les réduire mais bon, il faut les laisser vivre", affirme un habitant. "Un peu ça va mais quand il y en a trop, c’est nocif pour le voisinage", poursuit un autre.  

La fondation Brigitte Bardot au secours des chèvres

La nouvelle de cet abattage massif irrite les défenseurs des animaux. La fondation Brigitte Bardot s’est proposée pour capturer les chèvres et leur offrir une vie au calme. Seulement, la tâche va être difficile. Les animaux étant sauvages, ils ne se laissent pas approcher par l’homme.

De plus, il sera nécessaire de trouver un grand nombre de familles d’accueil et de vérifier l’aspect sanitaire des biquettes qui ne pourront pas être réintroduites dans un élevage à cause des contaminations qu’elles pourraient engendrer. 

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