Ce sont les habitants de Peille, dans l’arrière-pays mentonnais, qui vont nous raconter leur histoire ce mardi.
À première vue, il n’y a pas grand-monde dans les rues de Peille. Mais derrière des persiennes, cette ancienne danseuse professionnelle ne semble pas intimidée par les caméras. Elle a longtemps été sous les feux de la rampe. Elle nous invite à entrer dans la maison de son arrière-grand-mère. "La vie d'artiste, pour moi, c'est la meilleure vie", affirme-t-elle, entre autres.
Sur la place du village, les habitants sont unanimes, il y a une personne que nous devons absolument rencontrer. Il s’agit de Jean-Paul Barelli, que l’on considère comme la mémoire du village. À 84 ans, il s’occupe aujourd’hui de la terre de ses ancêtres.
C’est en peillasque, la langue de Peille, qu’il commence à nous raconter son enfance. Avant de partir travailler à l’étranger, c’est ici que le futur professeur de français a appris à lire et à écrire. "En général on revient à Peille, parce qu’on y est bien", explique-t-il.
Il paraît qu’au printemps, Peille est magnifique. Nous y reviendrons donc, nous aussi, très bientôt.