Cette semaine, on choisit un coin français où il fait bon vivre.Aujourd’hui, cap sur le Lauragais, la campagne au Sud-Est de Toulouse.C’est aussi le pays aux mille collines, celui du vent d’autan ou du canal du Midi.
Elles tournent à la volée et se font entendre à des kilomètres à la ronde. Chaque matin, les clochers du Lauragais jouent une véritable symphonie campanaire. Et quand la musique s’arrête, elle laisse place au calme d’une belle matinée d’automne.
À midi, la symphonie résonne à nouveau. Elle nous vient des clochers-murs, typiques du Lauragais. Ils pointent le bout de leurs toits au-dessus des bois ou sur la place d’un village haut perché. Celui de Lagarde sonne régulièrement. Et il y a un homme derrière chaque cloche. La plus lourde est une demoiselle, ainsi nommée pour ses formes harmonieuses.
Aux premières loges de ce concert quotidien, voici la genèse de Lagarde : Émile et Samir, 92 ans et 97 ans. Émile était éleveur. Il occupe sa retraite en reconstituant le patrimoine agricole du Lauragais. Sa réalisation favorite : un moulin, comme il y en avait un peu partout dans la région, car le Lauragais est le pays du vent.
Si les moulins du Lauragais ont pris une forme plus moderne, le vent souffle toujours dans leurs ailes. C’est aussi un vent de fierté des habitants de ce pays de Cocagne, cette vaste plaine dominée par les Pyrénées.
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