Le parti pris de Caroline Fourest : "Ça fait longtemps qu'on attend une femme à l'Élysée pour pouvoir aspirer à la banalité de tout ça"

À 54 ans, Valérie Pécresse est devenue samedi dernier la première femme du parti de droite à pouvoir accéder à l'Élysée. De l'autre côté de l'échiquier politique, le Parti socialiste a également désigné une femme. La maire de Paris, Anne Hidalgo, portera les couleurs du parti de François Mitterrand. La présidente du Rassemblement national, Marine Le Pen a annoncé qu'elle serait également dans la course. Nathalie Arthaud, la candidate de Lutte ouvrière va se présenter une troisième fois face aux Français après 2012 et 2017. Puis, il y a aussi Hélène Thouy, la co-fondatrice du Parti animaliste. En tout, elles sont cinq femmes à prétendre au titre.

Pour la journaliste, essayiste et réalisatrice, Caroline Fourest, cela veut dire que les choses avancent en France. Le débat politique ne va pas se jouer sur le fait qu'elles aient un vagin, mais il va se jouer sur leur programme politique. Le fait d'avoir des organes sexuels masculins ne suffit pas forcément à incarner le pouvoir dans la façon que l'on croit pouvoir l'incarner. Nos passions identitaires nous emmène au-delà du raisonnable et finissent par nous abrutir. On finit par oublier l'essentiel. Caroline se réjouit qu'il y ait des candidats et des candidates de la droite républicaine, de la droite identitaire, de la gauche républicaine, de la gauche démagogique. On a tous les nuanciers à cette élection. Elle conclue en disant que : "ça fait longtemps qu'on attend une femme à l'Élysée pour pouvoir aspirer à la banalité de tout ça".

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