Tous les soirs, Jean-Michel Aphatie, François Lenglet et Abnousse Shalmani donnent leurs points de vue sur un sujet d'actualité dans 24H Pujadas sur LCI.
Ce lundi 3 octobre s'est tenue la rentrée parlementaire, et "cet après-midi à l'Assemblée nationale, de 16h à 18h on n'a pas entendu de positions différentes" affirme Jean-Michel Aphatie. Une journée consacrée à l'Ukraine et justement la position cardinale est celle prise par rapport à la Russie. Élisabeth Borne a d'ailleurs expliqué avec clarté dans son discours, la position du gouvernement appuyant "la poursuite du soutien et de la livraison des armes à l'Ukraine ainsi que le maintien des sanctions contre la Russie". Une position soutenue par la présidente du groupe renaissance, du président du groupe socialiste, ainsi que du député du RN élu de l'Ain, en désignant “un seul” responsable de cette guerre et ses conséquences.
On n'a jamais vu un démarrage aussi calamiteux, 8 jours seulement après son fameux mini-budget", la Première ministre du Royaume-Uni, Liz Truss a dû faire machine arrière. Notamment, car son programme a déclenché une tornade financière et politique de façon à faire monter les taux d'intérêt, mécaniquement toutes les banques ont arrêté les prêts. Le marché immobilier s'est complètement gelé. La livre sterling s'est effondrée, ce qui a fait monter les prix dans un pays où l'inflation est grandissante. Mais un phénomène plus préoccupant encore, est que les fonds de pension qui gère l'épargne retraite des Britanniques étaient menacés de faillite, nous explique François Lenglet.
La Russie déclare la guerre à l'occident et en Afrique aussi, en Afrique de l'ouest en occurrence, est constatée une des dimensions de cet affrontement. "Alors, la Russie n'est pas intervenue autour d'une table avec les poutistes Burkinabés. Par contre, la main propagandiste de la Russie est là", lance Abnousse Shalmani. Depuis l'indépendance du Burkina Faso en 1978, c'est le 8e coup d’État. L'ambassade de France à Ouagadougou a été attaquée deux fois par des manifestants, arborant des slogans anti-français. L'institut français à Bobo-Dioulasso a été saccagé et on entendait dans les rues de Ouagadougou ce week-end, des manifestants, drapeau russe à l'épaule, criant "à bas la France, on veut la Russie."
Du lundi au vendredi, à partir de 18h, David Pujadas apporte toute son expertise pour analyser l'actualité du jour avec pédagogie.