On a beaucoup parlé de l’importance de manger des fruits et des légumes locaux et de saison. Mais ne s’est-on jamais intéressés aux fleurs ? Demandez à votre fleuriste : 9 fleurs sur 10 sont importées avec des conséquences climatiques et sociales importantes. Entretien avec Hortense Harang, la co-créatrice de Fleurs d’ici.
Les fleurs importées sont un fléau écologique, elles auront parcouru des milliers de kilomètres pour arriver jusqu’à nous. Parfois avec jusqu’à 25 substances chimiques interdites dans un bouquet ! Et des aberrations à la clé : une fleur produite en Bretagne se retrouve dans les hubs hollandais avant de revenir en Ile de France ! Conscients de ces couacs et dans un souci de transparence, les fleuristes se sont engagés à afficher l’origine des fleurs d’ici le mois de juin. En attendant, voilà plus de 5 ans que l’entreprise tech « Fleurs d’ici » s’est attaqué à ce problème en créant une plateforme digitale qui fait appel à des horticulteurs locaux afin de proposer des bouquets 100% locaux et de saison. A sa tête, Hortense Harang, pionnière dans ce sujet de la relocalisation des fleurs. Elle alerte sur les impacts négatifs sur la filiale : en 50 ans, le nombre d’horticulteurs français a été divisé par dix. En soutenant cette filière, en achetant des fleurs locales et de saison, on divise par 30 l’impact carbone d’un bouquet. On profite par ailleurs plus longtemps de ses fleurs car elles sont plus fraîches et de meilleure qualité. Consommateurs, à vos étiquettes.
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