Plastic Odyssey est un projet né pour lutter contre la pollution plastique dans les océans. Il se matérialise par un bateau-laboratoire, un bateau d’exploration scientifique qui est parti cette année pour un tour du monde de 3 ans dans 30 villes. Le président et co-fondateur de Plastic Odyssey, Simon Bernard, est l’invité d’Impact Positif.
Le principe de ce tour du monde avec Plastic Odyssey : à chaque escale, des solutions de recyclage sont proposées pour réduire la pollution plastique dans ces pays émergents. A l’intérieur du bateau, un petit centre de recyclage expérimental, une usine clé en main. Dans les 30 villes de ce tour, le bateau accueillera dix entrepreneurs pendant une semaine afin de les former. Objectif : améliorer le recyclage, et fabriquer des produits finis comme des tuiles, des pavés, des tubes ou encore du carburant, mais aussi créer de l’emploi. L’idée est également d’aller découvrir des projets innovants qui pourront être dupliqués ailleurs. De beaux projets ont déjà été dénichés, notamment au Liban, première étape de ce tour du monde. Plastic Odyssey fonctionnera donc comme un « incubateur flottant » mais l’objectif ne sera jamais de récupérer le plastique en mer. Seul 1% des déchets plastique flotte quand le reste coule ou se dégrade en micro-particules, impossibles à repêcher. Une fois que le plastique est dans l’eau, il est trop tard d’où l’importance de ces projets en amont. Selon Simon Bernard, il faut aussi gérer notre « héritage », 5 milliards de tonnes de déchets plastique sur les bras, il faut les traiter et les valoriser au mieux.